la généralisation de deux heures supplémentaires par semaine abandonnée
Testée depuis deux ans, cette augmentation du nombre d’heures de sport pour les adolescents est jugée trop complexe pour être généralisée. Elle ne concernera désormais que les collèges classés REP/REP+.
Publié
Temps de lecture : 2min
L’expérimentation est en cours depuis deux ans : dans plus de 700 établissements, les collégiens disposaient de deux heures de sport de plus par semaine. Mais il ne l’est pas « pas durable » de généraliser cette mesure, indique le ministère de l’Éducation nationale sur son site Internet. Le test est donc terminé.
Ces deux heures « plus d’activité physique et sportive par semaine » au collège destiné « pour soutenir la pratique sportive des collégiens » des décrocheurs, rappelle le ministère. Testé depuis le 7 novembre 2022, le dispositif concerne actuellement 715 établissements volontaires. Ils n’étaient que 140 à s’inscrire la première année.
Le ministère estime que les résultats des deux premières années d’expérimentation « a démontré la pertinence de la mesure pour les collégiens éloignés de la pratique régulière, sa complémentarité avec l’éducation physique et sportive (EPS) et l’offre des associations sportives scolaires ». Mais il est « encore perçu comme complexe à mettre en œuvre et sa généralisation à l’ensemble des 7 000 collèges ne semblent pas durables »ajoute le ministère.
Ces deux heures supplémentaires seront donc recentrées « uniquement sur les collèges classés REP/REP+, territoires où le taux de licence (sportive) est le plus bas ». « Le public cible est maintenu dans sa définition et la communauté scolaire se voit responsabiliser davantage dans son déploiement »précise le ministère.
A la rentrée 2023, Emmanuel Macron avait exprimé sa volonté de généraliser le dispositif dès 2026 à l’ensemble des 7 000 collèges de France. Pensées pour compléter l’EPS incluse dans le programme, ces deux heures supplémentaires visent à « favoriser, à travers une nouvelle offre ludique et sportive, une activité physique régulière auprès des collégiens non inscrits dans un club ou une association scolaire ».