L’union de la gauche pour les législatives anticipées a annoncé, dans son programme présenté vendredi, son intention de réduire les factures énergétiques et de dynamiser le secteur français des énergies renouvelables, sans toutefois se prononcer sur le sujet clivant de la relance du nucléaire. civil.
Dans son « contrat législatif »le Nouveau Front Populaire promet, dans un « grande loi pour le pouvoir d’achat »de« supprimer la taxe Macron de 10 % sur les factures d’énergie, annuler la hausse prévue du prix du gaz au 1er juillet, rendre les premiers kWh gratuits et supprimer les coupures d’électricité, de chaleur et de gaz (hors trêve hivernale) ».
Selon la coalition présidentielle Ensemble pour la République, le coût cumulé de la suppression de la taxe de 10 % sur les factures d’énergie et de l’annulation de la hausse de 12 % du prix du gaz au 1er juillet s’élèverait à 13 milliards d’euros.
UN « loi climat énergie » seront discutés, ce qui permettra de fixer des objectifs énergétiques notamment, de sécuriser les approvisionnements et de lutter contre le réchauffement climatique, peut-on lire dans l’émission.
La question nucléaire
Aucune mention en revanche dans le programme nucléaire, sur lequel les composantes de ce syndicat sont en désaccord (PS et PCF étant pro-nucléaire, Verts et LFI anti).
« Nous ne sommes pas d’accord (sur ce sujet, NDLR), nous n’allons pas faire comme si nous l’étions »Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, a expliqué vendredi à la presse après avoir présenté le programme, expliquant qu’il y aurait « un débat à l’Assemblée nationale, et chacun défendra ses positions ».
« Sur le nucléaire, les écologistes resteront écologistes, les communistes resteront communistes et les socialistes resteront socialistes »a souligné sur BFMTV Marine Tondelier, leader d’EELV.
« Nous nous sommes mis d’accord sur un programme gouvernemental de 100 jours, nous n’ouvrirons ni ne fermerons une centrale nucléaire ni en 100 jours ni en deux ans »a-t-elle dit. « Parce que l’argent qu’on ne va pas mettre dans ces EPR, qui sont une faillite financière, peut être mis ailleurs, parce que quand on construit des éoliennes c’est moins cher et plus rapide et donc mieux pour les finances publiques et pour résoudre les problèmes énergétiques et climatiques. crise plus rapidement ».
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, interrogé sur l’absence du sujet des centrales nucléaires dans le programme, souligne de son côté que « ça veut dire que les choses ne bougent pas. Elles continueront à fonctionner ».
Dans son projet, le Nouveau Front Populaire compte en revanche « faire de la France le leader européen des énergies marines avec l’éolien offshore et le développement de l’énergie marémotrice »souligne sa profession de foi.
Il s’engage également à revenir sur la fusion contestée entre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), initiée par Emmanuel Macron.
Il promet également de « refuser la privatisation des barrages hydroélectriques ».
Via son plan climat, le Nouveau Front Populaire promet également de« assurer l’isolation complète des logements, en renforçant les aides à tous les ménages et en garantissant leur prise en charge complète pour les ménages modestes ».