Nouvelles

La gauche en colère après la réélection de Yaël Braun-Pivet

 » data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >

Le candidat malheureux du Nouveau Front populaire, André Chassaigne (PCF), n’arrive qu’en deuxième position avec 207 voix dans la course au Perchoir, contre 220 pour son concurrent macroniste.

Dans la nouvelle configuration du Palais Bourbon, sa réélection était loin d’être assurée. Alors que les législatives n’ont produit aucune majorité, malgré l’assise très relative du Nouveau Front populaire (NFP) en nombre de sièges (182), la macroniste Yaël Braun-Pivet va retrouver son poste de présidente de l’Assemblée nationale grâce aux voix de 220 députés. Reconduite jeudi soir dans ses fonctions, qu’elle occupe depuis 2022, l’élue des Yvelines a promis à la tribune de « mettre toute (sa) détermination à travailler pour (les élus) et les Français »tout en appelant à « nouvelles méthodes de travail »Un plaidoyer qui n’a pas trouvé grâce auprès de la gauche, dont les principales figures ont unanimement critiqué les conditions dans lesquelles s’est déroulé le vote.

Arrivé deuxième avec 207 voix, le candidat unique du NFP André Chassaigne a dénoncé devant la presse la « combinaison » Républicains « qui n’a permis que rien ne change pendant que les gens attendaient que les choses changent »Le retrait du candidat Philippe Juvin entre le premier et le deuxième tour a en effet entraîné un transfert de voix de l’ensemble des députés LR vers Yaël Braun-Pivet, ce qui lui a permis d’arriver puis de rester en tête de la course. « Que certaines personnes se déclarent aujourd’hui opposées à l’Assemblée est non seulement malsain, mais je dirais même nauséabond. »a pris d’assaut le député communiste. Élu sans interruption depuis 2002, le parlementaire a alors fustigé le « vol » par « une alliance contre nature » de « Le vote français ».

 » data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >

Une colère dont l’expression est montée d’un cran avec le discours de la cheffe de file des députés insoumis Mathilde Panot. Pour elle, le succès du macroniste est « une victoire qui sonne comme un échec » Et « Un signal terrible pour la démocratie. » Et pour élever le ton contre « les sales coups qui ont volé les résultats des urnes. » La cause, selon elle ? Les dix-sept voix des ministres-députés, qui ont pu participer au vote après la démission du gouvernement acceptée mardi par Emmanuel Macron, alors qu’il n’y a que treize voix d’écart entre Yaël Braun-Pivet et André Chassaigne. « Nous sommes le premier bloc politique »« Je ne veux pas que les Français se fassent la main », a-t-elle tonné, avant d’appeler une nouvelle fois le président de la République à nommer un Premier ministre issu du NFP. Même si, pour l’heure, la gauche ne s’est toujours pas entendue sur une personnalité à envoyer à Matignon.

Qu’importe à Jean-Luc Mélenchon ? Sur X, le fondateur de La France Insoumise s’est emporté contre ce qu’il appelle « un nouveau coup d’État d’une clique prête à tout pour conserver tous les pouvoirs. » Suivant la ligne tracée par le député du Val-de-Marne, l’ancien candidat à la présidentielle estime que« une ligne rouge » a été « franchi » Dans « le vote illicite des ministres ». « C’est tout le système démocratique qui est remis en cause »il a blâmé.

Même si les fractures sont béantes à gauche, ses chapelles sont unies face au camp présidentiel. Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a regretté la réélection du « Candidat à l’Elysée (OMS) retrouve le perchoir après trois défaites successives aux élections européennes et législatives. Symbole, selon lui, d’un « le comble du déni démocratique ». Du côté des Verts, la députée Sandrine Rousseau n’a pas donné plus de détails : « Je suis arrivé troisième dimanche et je me suis accroché au perchoir. Il n’y a pas grand chose de plus à dire. » D’autres recherchent du réconfort. « Nous avons perdu une bataille, mais nous n’avons pas perdu la guerre, a soutenu la secrétaire nationale des écologistes Marine Tondelier sur BFMTV. Car tout continue pour Matignon. »

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
Bouton retour en haut de la page