La Garde républicaine retrouve son duo avec Aya Nakamura, « une grande joie »

CULTURE – Un duo improbable qui a marqué les esprits. Deux jours après la fin des Jeux de Paris 2024, Frédéric Foulquier, directeur musical de la Garde républicaine, était sur le plateau de C à toi de revenir sur son duo avec la chanteuse Aya Nakamura qui a marqué les esprits lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques.

« On s’est un peu forcé, on a joué ce jeu avec beaucoup de plaisir »explique Frédéric Foulquier. Car en plus d’un medley de chansons de l’artiste, les musiciens en uniforme devaient danser avec celui qu’ils avaient rencontré seulement 10 jours auparavant, le 15 juillet. « (Quand) on nous a montré ces pas de danse, bien sûr j’ai dit oui, il n’y a rien d’extraordinaire », il ajoute.

La participation de la star avait fuité en début d’année, bien qu’elle ait été démentie. La rumeur avait néanmoins provoqué la colère de l’extrême droite, et Aya Nakamura avait été la cible d’attaques racistes. Lorsque le tableau avec les militaires a été dévoilé le 26 juillet au soir sur le pont des Arts, une partie de la classe politique serrait encore les dents.

Pas une « humiliation » comme le prétend Marion Maréchal

C’est ce que souligne la journaliste Anne-Élisabeth Lemoine, lorsqu’elle demande à Frédéric Foulquier si cette performance était une « humiliation » pour la Garde Républicaine comme l’écrit Marion Maréchal, ex-membre de Reconquête !, sur X. « Non, bien sûr que non, c’est une grande joie  » répondit le soldat.

Frédéric Foulquier est contacté en janvier par les organisateurs de la cérémonie des Jeux pour participer avec sa troupe à un tableau. C’est à ce moment-là qu’il apprend que la Garde républicaine sera « associé à un artiste français de renommée internationale, un chanteur », il dit. « Il n’y en a pas beaucoup, mais le secret a été gardé pendant un certain temps. »il a continué.

« On a eu vent de qui ça pouvait être quand on a reçu la partition et qu’on a découvert quelques tubes de cet artiste. Personnellement, je ne connaissais pas le répertoire mais les jeunes officiers, les plus jeunes, ont tout de suite accroché, compris. Mais on a gardé le secret jusqu’au bout. »il dit.

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