ENTRETIEN – Notre époque a perdu de vue ce qu’est la galanterie. Ni arme au service des hommes, ni pur procédé de séduction romantique, elle a été développée pour pacifier les mœurs après les guerres de religion.
« Il était une fois un pays où l’on se conduisait galamment. Les hommes tenaient la porte ouverte aux jeunes femmes qui acceptaient gracieusement les invitations à dîner sans que rien ne vienne ternir le plaisir de la conversation… » C’est ainsi (ironiquement) que débute le nouvel essai de Jennifer Tamas, qui (ce n’est pas immédiatement évident) propose de restaurer la galanterie en rappelant sa dimension historique, politique et subversive. Pour enfin sortir de la confusion qui l’assimile au romantisme ou au libertinage. Être galant, c’est tenir la porte ? Séduire ? Ne pas brusquer l’autre ? Est-ce une affaire d’hommes ? Déjà auteure de plusieurs essais bien ficelés sur l’influence de la littérature du XVIIe siècle – sa spécialité, son grand amour – sur nos débats et nos mœurs actuels, Jennifer Tamas signe avec Pouvons-nous encore être galants ? (Seuil, 4,90 euros) un essai passionnant.
LE FIGARO. – Il y aurait, affirmez-vous, un malentendu sur la galanterie. On ne la comprendrait plus.
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