Si le bien-être animal est devenu un sujet important pour de nombreux citoyens et donc électeurs, le colistier de Donald Trump à l’élection présidentielle de novembre ne veut visiblement pas séduire les défenseurs de la cause animale.
Dans un livre à paraître le 7 mai intitulé « No Going Back: The Truth on What’s Wrong with Politics and How We Move America Forward ((No Going Back: The Truth on What’s Wrong with Politics and How We Move America Forward » ((Pas de retour en arrière : la vérité sur ce qui ne va pas avec la politique et comment nous faisons avancer l’Amérique)) et dont le quotidien britannique The Guardian a déjà pu consulter le contenu, l’homme politique illustre sa propension à prendre des décisions difficiles en racontant comment elle a tué son chien.
Elle estime que son jeune chien Cricket, destiné à être dressé pour la chasse au faisan, avait une « personnalité agressive ». Cette femelle de 14 mois à poil dur faisait fuir tous les oiseaux à cause de son excitation. Elle aurait également attaqué les poules d’une famille voisine : « Elle attrapait une poule à la fois, la croquait à mort d’une seule bouchée, puis la laissait tomber pour en attaquer une autre. » Un épisode qui se terminera par des excuses et un chèque aux propriétaires de poules.
Face à tant d’insubordination, Kristi Noem a décidé de mettre un terme à l’existence de Cricket. Elle explique dans son livre : « Ce n’était pas un travail agréable, mais il fallait le faire. Et une fois que c’était fini, j’ai réalisé que je devais faire un autre travail désagréable. Ce travail étant l’abattage du chien avec son arme.
La Républicaine ne s’est pas arrêtée là puisqu’elle raconte encore dans ses mémoires qu’elle a également tué une « méchante » chèvre dont l’odeur était « dégoûtante et rance » et qui adorait « chasser » ses enfants. Enfin, elle a également annoncé sur X qu’elle avait récemment été obligée de finir 3 chevaux qui étaient dans sa famille depuis vingt-cinq ans.
Evidemment de nombreuses voix se sont élevées contre les agissements du candidat républicain, à commencer par celle de Tommy Vietor, ancien porte-parole de Barack Obama qui comparait Kristi Noem au célèbre tueur en série Jeffrey Dahmer. Et des parodies plus ou moins amusantes sont apparues ces derniers jours sur les réseaux sociaux. Même la NFL, la Ligue nationale américaine de football, s’en est prise au gouverneur du Dakota du Sud.
L’élue elle-même a reconnu qu’elle prenait un risque politique en assumant publiquement la responsabilité de ses actes : « Je pense que si j’étais une meilleure politique, je ne raconterais pas cette histoire ici. »