la fusillade dont le chanteur a été victime a été délibérément provoquée par lui-même
Kendji Girac, blessé par balle dans la nuit du 21 au 22 avril, a affirmé aux enquêteurs qu’il ignorait que des munitions se trouvaient dans le chargeur de l’arme utilisée.
L’enquête ouverte après la fusillade de Kendji Girac dans la nuit du 21 au 22 avril a confirmé que la fusillade a été délibérément provoquée par le chanteur lui-même, a annoncé le procureur de la République de Mont-de-Marsan dans un communiqué publié ce lundi 24 juin.
« Les investigations, qui ont pu se poursuivre dans le calme depuis, sont désormais terminées », précise le parquet.
Le procureur Olivier Janson exclut ainsi toute intervention d’un tiers dans cette fusillade, attribuée à l’alcoolisme de l’artiste et à l’usage de stupéfiants.
Des inconnues autour du Colt 45
Le chanteur, de nouveau interrogé le 15 mai par les enquêteurs, a affirmé qu’il ignorait que l’arme était chargée, mais ce point n’a pu être confirmé par l’enquête. L’origine de l’arme, un Colt 45, reste également un mystère pour les enquêteurs. Kendji Girac a toujours expliqué l’avoir acheté quelques jours avant la fusillade à un homme qui se présentait dans le camp de caravanes où il se trouvait, à Biscarosse.
Selon les analyses effectuées pour rechercher des résidus de tir, une « concentration massive de poudre » a été constatée sur les vêtements du chanteur, « notamment sur les manches » tandis que sur les vêtements de l’épouse de Kenji Girac, Soraya Miranda, ne figuraient que des « traces résiduelles ». . Ils sont « compatibles avec sa présence dans une autre pièce de la caravane, à l’écart des tirs », explique le procureur.
Alors qu’il avait initialement affirmé avoir voulu tirer avec le pistolet semi-automatique pour impressionner son partenaire qui souhaitait rompre avec lui, Kendji Girac a ensuite déclaré aux enquêteurs qu’il « n’avait pas conscience de ce qu’il faisait avec cette arme et qu’il l’a donc fait ». ne veut pas faire pression sur son partenaire ». Soraya Miranda ayant de son côté estimé qu’elle ne se sentait pas victime de violences psychologiques, cette procédure a été abandonnée.
Surveillance de la santé pendant six mois
Mis en examen pour « acquisition et détention d’une arme de catégorie B » et « usage illicite de stupéfiants, punis respectivement de cinq ans et un an d’emprisonnement, Kendji Girac ne devrait pas être poursuivi pour ces délits.
A titre alternatif, et notamment compte tenu de l’absence de casier judiciaire de l’artiste, le procureur lui a demandé de verser deux « contributions citoyennes », sommes versées au profit d’une association d’aide aux victimes agréée par le ministère de la Justice. Kendji Girac doit également bénéficier de soins de santé pendant six mois.
« M. Girac a indiqué qu’il se soumettrait à l’ensemble de ces obligations » et il « a payé les cotisations citoyennes qui lui étaient imposées le 11 juin ». En conséquence, la procédure relative aux infractions à la législation sur les armes a été classée sans suite » » et celle concernant l’usage de stupéfiants le sera également d’ici un mois, « sous réserve du respect de la surveillance sanitaire », souligne Olivier Janson.