La « French touch » sur le toit du Terminal 1 de l’aéroport Paris Charles-de-Gaulle
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La « French touch » sur le toit du Terminal 1 de l’aéroport Paris Charles-de-Gaulle

La « French touch » sur le toit du Terminal 1 de l’aéroport Paris Charles-de-Gaulle
Thomas Mars du groupe Phoenix lors du concert en plein air sur le toit du Terminal 1 de l'aéroport Paris - Charles-de-Gaulle, à Roissy, le 17 juillet 2024.

Nous connaissions la musique d’aéroport grâce à Ambient 1 : Musique pour les aéroports (1978), album du musicien conceptuel britannique Brian Eno. Des boucles de piano et de synthétiseur destinées à détendre le voyageur attendant son vol et à stimuler ses pensées. L’œuvre est considérée comme la fondatrice de l’ambient, le mouvement le plus zen de la musique électronique. Personne ne savait pourtant qu’un terminal pouvait être transformé en espace de concert. Une démonstration a pourtant été donnée mercredi 17 juillet à l’aéroport Paris – Charles-de-Gaulle, situé à Roissy-en-France (Val-d’Oise), pour le cinquantenaire de son inauguration, le 8 mars 1974.

Pour célébrer cet événement, censé désengorger le trafic à Orly et au Bourget, le groupe ADP (Aéroports de Paris) a vu plus grand que la gare londonienne de St Pancras, où un piano généreusement abandonné par Elton John en 2016 après une performance impromptue de trois minutes a depuis été utilisé par John Legend, Alicia Keys et Norah Jones, à la grande surprise des passagers d’Eurostar. Baptisée « Terminal 1 », la soirée avait pour objectif de transformer tout simplement la surface supérieure du bâtiment circulaire conçu par l’architecte Paul Andreu (1938-2018) en « toit du monde ». Depuis neuf jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, Paris – Charles-de-Gaulle en sera la porte d’entrée.

Inscription en ligne gratuite

Qui mieux que cette French touch que le monde nous envie pouvait symboliser le génie national en ce lieu ? Une affiche prestigieuse a été assemblée autour des deux fleurons que sont les groupes versaillais, Air et Phoenix, aux noms parfaitement adaptés à l’envolée, complétée par des DJ vétérans de la scène électronique française : Etienne de Crécy – auteur de la compilation house music Super réductionun succès de 1997 – et le duo de Benjamin Diamond et Alan Braxe, qui ont eu leur heure de gloire en 1998 avec La musique sonne mieux avec vousun hit de Stardust, l’entité éphémère qui comprenait également Thomas Bangalter de Daft Punk. Pour éviter une réunion d’anciens et un club de garçons, la conceptrice sonore Inès Mélia et son compatriote DJ suédois Izzy Lindqwister ont été ajoutés.

Pour rendre le plaisir encore plus complet, le concert était gratuit, ne nécessitant qu’une inscription sur la chaîne de billetterie en ligne Dice. Limités à 2 000, sans compter les VIP et les invités bien sûr, les billets n’en étaient pas moins chers. Filmé, le concert était diffusé en direct sur la chaîne Twitch World d’Amazon Music et sur Amazon Prime.

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