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La France savait dès 2009 que la famille Anzorov avait hébergé des terroristes d’Al-Qaïda

La France savait dès 2009 que la famille Anzorov avait hébergé des terroristes d’Al-Qaïda

Ces liens alarmants n’ont cependant pas empêché les autorités d’accorder le statut de réfugié à Abouyezid Anzorov en 2011.

JEANNE ACCORSINI/SIPA / © JEANNE ACCORSINI/SIPA

Au cours d’une enquête approfondie, L’Express révèle les influences qui ont façonné le parcours d’Abdoullakh Anzorov, l’assassin de Samuel Paty, notamment son immersion dans un milieu islamiste dès son plus jeune âge. Le magazine révèle que le père du terroriste, Abouyezid Anzorov, a hébergé «  depuis plusieurs mois » cinq dignitaires d’Al-Qaïda en Tchétchénie, de juillet à septembre 2004. « L’un d’eux, surnommé « Seif Islam », est même un haut responsable de l’organisation terroriste d’Oussama ben Laden, ce que l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) constate aussitôt à sa demande. l’asile, en mai 2009 », note le média.

Ces liens alarmants n’ont cependant pas empêché les autorités d’accorder le statut de réfugié à Abouyezid Anzorov en 2011. Malgré les soupçons émis, aucune enquête approfondie n’a été menée sur la famille Anzorov. En août 2020, dans un groupe privé sur Twitter, Abdoullakh Anzorov se vantait lui-même de la proximité de son père avec des personnalités d’Al-Qaïda, comme l’expliquaient les enquêteurs à L’Express.

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Islam rigoureux

Arrivée en France en 2007, la famille du meurtrier s’est installée à Évreux, où elle fréquentait des mosquées connues pour leur austérité religieuse. Même si les Anzorov n’étaient pas directement impliqués dans les réseaux islamistes locaux, ils pratiquent un islam strict qui pourrait avoir renforcé les idéaux extrémistes d’Abdoullakh. La négligence des autorités a, selon L’Expresspermettant au jeune homme de se radicaliser sans entrave.

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