Clara Chappaz, ministre chargée du Numérique, assure que le remplacement de la vérification professionnelle sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram ne concerne que les États-Unis, et fait part de sa «vigilance» sur le sujet.
La ministre française chargée du Numérique a indiqué mardi avoir reçu de la branche française du géant américain Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) l’assurance que la fin du fact-checking, annoncée par la maison mère, ne concernait que les États-Unis «pour le moment». «J’ai échangé avec la direction de Meta France ce (mardi) soir qui m’assure que cette fonctionnalité (le remplacement des vérifications professionnelles par des “notes de la communauté”, NDLR) ne sera déployée qu’aux États-Unis pour le moment», a écrit la ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, Clara Chappaz, sur X.
«En Europe, le Digital Service Act (la réglementation européenne en vigueur, NDLR) sera respecté. Croyez en ma vigilance sur le sujet», a-t-elle ajouté. Meta a annoncé mardi qu’il mettait fin à son programme de fact-checking aux États-Unis pour le remplacer par un système de notes de contexte, semblable à celui qu’utilise X. L’annonce de Meta survient alors que les républicains américains ainsi que le propriétaire du réseau social concurrent X, Elon Musk, se sont plaints à de multiples reprises des programmes de fact-checking, qu’ils assimilaient à de la censure.
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