« La France ne doit pas revenir en arrière » en augmentant les impôts, plaide Bruno Le Maire dans son discours d'adieu
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« La France ne doit pas revenir en arrière » en augmentant les impôts, plaide Bruno Le Maire dans son discours d’adieu

« La France ne doit pas revenir en arrière » en augmentant les impôts, plaide Bruno Le Maire dans son discours d’adieu

A l’occasion de son départ, le ministre de l’Economie a une nouvelle fois martelé ce jeudi son opposition à toute hausse d’impôt. Une ligne qu’il défend depuis son arrivée au gouvernement en 2017.

Sur le départ, Bruno Le Maire maintient le cap. Lors de son discours d’adieu ce jeudi, quelques heures avant son départ du paquebot de croisière de Bercy, le ministre de l’Economie et des Finances a adressé des messages et défendu son bilan. Le membre du gouvernement, en poste depuis les premières heures du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, a ainsi martelé une nouvelle fois son opposition à toute hausse d’impôts.

« Contre la valse fiscale, nous avons choisi la stabilité fiscale »s’est vanté le ministre, qui a estimé qu’il avait initié, au sein du gouvernement, une « la grande transformation économique de la France »Et, alors que des voix s’élèvent, notamment à gauche, pour réclamer une hausse des impôts afin d’alléger les finances publiques, Bruno Le Maire a défendu sa ligne maintenue depuis 2017 : « La France ne doit pas non plus revenir sur les impôts »« Il a déclaré, devant la foule rassemblée pour son adieu à Bercy. Le niveau de pression fiscale français reste élevé, malgré les baisses de « 55 milliards d’euros » C’est décidé depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, et il vaut mieux se concentrer sur la taxation des plus riches à l’échelle internationale, a fait valoir le membre du gouvernement. Un combat qu’il mène depuis plusieurs années déjà.

Le ministre a également attaqué la « somnambules »qui promettent la terre à la France, quitte à accroître la dette déjà colossale du pays. « C’est l’hypocrisie française : nous voulons moins de dette et plus de dépenses »a-t-il déclaré, appelant à un retour sous la barre des 3% de déficit le plus rapidement possible, comme l’exigent les règles européennes. « Il est temps de réagir, de réagir vite, de réagir avec force »Bruno Le Maire a lui aussi argumenté, exprimant son inquiétude face à la concurrence de plus en plus pressante des Etats-Unis.

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