Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a mis en garde mercredi le président élu des États-Unis, Donald Trump, contre toute menace contre les « frontières souveraines » de l’Union européenne.
Le commentaire de Barrot intervient après que Trump ait refusé d’exclure une action militaire pour prendre le contrôle du Groenland, qui est un territoire autonome du Danemark, membre de l’UE.
« Il n’est pas question pour l’UE de laisser d’autres nations du monde, quelles qu’elles soient, attaquer ses frontières souveraines », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot à la radio France Inter.
Il a ajouté que, même s’il ne croyait pas que les États-Unis « envahiraient » le Groenland, « nous sommes entrés dans une ère qui voit le retour de la loi du plus fort ».
« Il ne fait évidemment aucun doute que l’Union européenne laisserait d’autres nations du monde attaquer ses frontières souveraines, quelles qu’elles soient », a déclaré M. Barrot. « Nous sommes un continent fort. »
Trump a refusé lundi d’exclure une action militaire ou économique dans le cadre de son souhait de voir les États-Unis prendre le contrôle du Groenland et du canal de Panama.
« Non, je ne peux vous garantir ni l’un ni l’autre de ces deux éléments. Mais je peux dire ceci : nous en avons besoin pour notre sécurité économique », a répondu Trump lorsqu’on lui a posé la question.
Donald Trump Jr. est arrivé au Groenland mardi après que son père ait suggéré que le territoire fasse partie des États-Unis.
Le président élu Donald Trump a déclaré sur sa propre plateforme de médias sociaux, Truth Social, à la fois ses projets d’avenir pour le Groenland et sa joie du voyage de son fils.
Trump a suggéré d’imposer des droits de douane au Danemark s’il résiste à son offre d’achat du Groenland, affirmant que cela est vital pour la sécurité nationale des États-Unis.
Le Groenland est un endroit incroyable, et les gens en bénéficieront énormément si et quand il devient partie intégrante de notre nation. Nous le protégerons et le chérirons d’un monde extérieur très vicieux. RENDONS À NOUVEAU LE GROENLAND GRAND! », a-t-il déclaré.
Au cours de son premier mandat, Trump a réfléchi à l’achat du Groenland et a annulé un voyage prévu au Danemark en août 2019 après que le Premier ministre du pays ait rejeté l’idée.
Le Danemark a déclaré que le Groenland, qui est une partie autonome de son
royaume, n’est pas à vendre.
« Je ne pense pas que ce soit une bonne manière de se battre avec des moyens financiers lorsque nous sommes de proches alliés et partenaires », a déclaré la Première ministre danoise Mette Frederiksen en réponse aux commentaires de Trump.
Frederiksen a déclaré qu’elle se félicitait que Washington s’intéresse davantage à la région arctique, mais que cela « devrait se faire d’une manière respectueuse du peuple groenlandais ».
Le Premier ministre groenlandais Mute Egede a appelé à l’indépendance du Danemark, mais a déclaré qu’il n’avait aucun intérêt à ce que le Groenland fasse partie des États-Unis. Egede a souligné que l’île n’est pas à vendre.
rc/lo (Reuters, AFP)
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