La France insoumise va présenter une motion pour rejeter le texte
Règlement des comptes à l’Assemblée Nationale. L’examen du volet « recettes » d’un budget de l’Etat 2025 avec 60 milliards d’économies débute lundi 21 octobre dans l’hémicycle. Plusieurs mesures phares se heurteront à un mur d’opposition, voire à un certain soutien de Michel Barnier. Le début des débats, à 21h30, lancera pour de bon les semaines les plus importantes du tout jeune gouvernement. Avec, en attendant, la possibilité d’une censure, qui dépendra du RN. Suivez notre diffusion en direct.
Revenir à la version initiale du budget. A peine 48 heures après son rejet en commission des Finances, le texte revient à sa version initiale, comme d’habitude pour les textes budgétaires. Une bénédiction déguisée pour le gouvernement, qui a vu sa copie largement réécrite en commission, laissant présager des heures de débats difficiles dans l’hémicycle.
Motion pour rejeter le BIA. Le groupe La France insoumise va déposer une requête en rejet, après avoir dénoncé un « budget d’austérité » du gouvernement, tout en sachant « que ça ne passera pas ». Le RN a annoncé qu’il ne voterait pas cette motion de rejet. « On sait que ça ne passera pas, on ne veut pas que ça passe »mais « ce n’est pas trop expliquer pourquoi ce budget est mauvais »a expliqué Eric Coquerel sur RTL.
Vers un 49.3. « Il est très probable, voire indéniable, que le mécanisme d’adoption du budget passera par un 49,3 »estime sur franceinfo Véronique Louwagie, députée de droite républicaine de l’Orne et vice-présidente de la commission des Finances de l’Assemblée nationale. « Nous avons l’obligation d’avoir un budget au 1er janvier pour payer les soignants, les gendarmes, les policiers, les enseignants »elle se justifie.
Le budget de la Sécurité Sociale sur la table. L’exécutif doit aussi gérer la difficile équation du budget de la Sécurité sociale, dont l’examen commence lundi en commission, avec des mesures d’économies encore plus irritantes dans son propre camp, sur la piste d’un report de l’indexation des retraites sur l’inflation, à celui d’un augmentation de certaines cotisations patronales.