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La France insoumise menace d’engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron

La procédure de destitution du Président de la République est régie par l’article 68 de la Constitution.

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Manuel Bompard et Mathilde Panot au lendemain du second tour des élections législatives à Paris, le 8 juillet 2024 (ALAIN JOCARD / AFP)

Le mouvement de gauche menace d’engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron, accusé de « coup d’État institutionnel contre la démocratie » pour son refus « prendre note » du résultat des élections législatives de juillet, dans un texte publié samedi 17 août dans La Tribune du dimanche. « Nous donnons à cette plateforme un rôle concret d’avertissement solennel »écrivent les cosignataires, parmi lesquels le chef des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, le coordinateur du parti Manuel Bompard et la députée Mathilde Panot. Emmanuel Macron « Il faut savoir que tous les moyens constitutionnels seront utilisés pour l’écarter plutôt que de se soumettre à son sale tour contre la règle fondamentale de la démocratie : en France, le seul maître est le vote populaire« , insistent-ils.

Alors qu’Emmanuel Macron doit consulter les forces politiques vendredi prochain en vue de former un gouvernement, près d’un mois et demi après les élections, les Insoumis mettent en garde le président qui « serait sur le point de nommer un chef de gouvernement sans tenir compte du résultat politique » de ces législatives. Le 23 juillet, le président a écarté la possibilité de nommer la députée du NFP Lucie Castets à Matignon, arguant qu’elle ne parviendrait pas à réunir une base suffisante à l’Assemblée pour gouverner. Depuis, les noms de Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve circulent.

« La décision du chef de l’État peut être décrite comme un coup d’État institutionnel contre la démocratie. »déplorent les Insoumis. Ils invoquent donc l’article 68 de la Constitution qui permet au Parlement de révoquer le président pour « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ». « Il est clair que le refus de reconnaître une élection législative et la décision de l’ignorer constituent un manquement répréhensible aux exigences fondamentales du mandat présidentiel. »soutiennent les signataires de la plateforme. Une telle procédure doit cependant surmonter plusieurs obstacles parlementaires.

Cammile Bussière

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