La France insoumise devient «un problème pour l’image de la France», estime Sébastien Lecornu

Le « positionnement » de La France Insoumise « commence à nous faire honte », a-t-il déclaré samedi. parisien Le ministre des Armées Sébastien Lecornu, estimant que les « excès » du parti de Jean-Luc Mélenchon « deviennent désormais un problème pour l’image de la France ».

Citant plusieurs positions prises par LFI sur les questions internationales, Sébastien Lecornu a estimé qu’il y avait « un gros problème » avec ce parti, contrairement au reste de la classe politique qui « dans son écrasante majorité » a, à ses yeux, été à la hauteur après les attaques du Hamas contre Israël. « Ce n’est pas nouveau, mais leurs dérives deviennent désormais un problème pour l’image de la France à l’international. Leur positionnement commence à nous faire honte », a martelé le ministre des Armées.

LFI « pas à la hauteur » sur la Russie

Sébastien Lecornu a ainsi estimé que les Insoumis n’avaient « pas été là » sur la Russie, « en défendant une position sournoise, aveuglée par un antiaméricanisme primaire ». « Sur le terrorisme au Sahel et sur le bilan de Barkhane, une position sournoise et sournoise aussi sur ce qu’il faudrait faire. Sur la nécessité pour la France de rester une puissance nucléaire, une position sournoise et sournoise encore et toujours », a assuré le ministre.

« Quant à ne pas qualifier le Hamas d’entité terroriste, c’est à la fois une erreur, une lâcheté et un cynisme », a jugé le ministre, pour qui « le Hamas est une organisation terroriste responsable d’atrocités » qu’il « faut détruire ». Alors que l’alliance de gauche Nupes connaît d’importantes tensions internes en raison de divergences sur le conflit entre Israël et le Hamas, Sébastien Lecornu a appelé les « alliés » de LFI à « tirer des conclusions beaucoup plus claires ». « Si la clarification, et donc la rupture, n’est pas plus claire, les alliés de La France Insoumise feront aussi une erreur », a-t-il argué, faisant notamment référence au Parti socialiste.

Quant à Marine Le Pen, le ministre des Armées a déploré qu’elle se livre, selon lui, à des « jeux politiciens ». « Le plus grave, c’est qu’elle a des positions isolationnistes qui sont très dangereuses pour la sécurité du pays. Elle n’est pas souverainiste, elle est d’abord et avant tout anti-européenne, par principe », a-t-il insisté.