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La France insoumise annonce une action en justice concernant l’usage de la reconnaissance faciale dans la police


Des députés LFI réclament également une commission d’enquête parlementaire, après un article publié par le site d’investigation Disclose selon lequel le ministère de l’Intérieur aurait eu recours à cette technologie controversée.

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Aurélien Saintoul, député de La France insoumise, s'exprime devant l'Assemblée nationale, le 13 février 2023, à Paris.  (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Les réactions se succèdent dans la foulée des révélations du média Disclose. Après le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, c’est au tour du groupe parlementaire La France insoumise (LFI) de s’exprimer sur le recours à la reconnaissance faciale par les forces de l’ordre, annonçant, mardi 21 novembre, qu’il s’agit « en train d’engager des poursuites judiciaires ». Les députés réclament également une commission d’enquête parlementaire, après l’article publié par le site d’investigation le 14 novembre, selon lequel la police utilise un logiciel de vidéosurveillance édité par la société israélienne BriefCam, dont une des fonctionnalités permet la reconnaissance faciale.

Le sort de cette demande de commission d’enquête parlementaire est cependant incertain, puisque le groupe LFI a déjà utilisé son « dessiner à droite » annuel, ce qui lui permet d’obtenir de facto ce type de commission à l’Assemblée. « C’est un énorme scandale »a toutefois insisté le député LFI Aurélien Saintoul, lors du point presse de son groupe à l’Assemblée, relayé sur X. Il a souligné que «l’utilisation de ce logiciel de reconnaissance faciale et de surveillance algorithmique contrevient à la loi, qu’il s’agisse du RGPD (règlement général sur la protection des données), de la loi Informatique et Libertés et, plus récemment, de la loi JO« .

Une procédure de contrôle déjà en cours

Pour les Jeux Olympiques de 2024 à Paris, « Je vous rappelle que dans notre hémicycle, nous avons débattu de la question de la vidéosurveillance algorithmique et que le Parlement avait explicitement décidé d’interdire le recours à la reconnaissance faciale », a insisté le député des Hauts-de-Seine. Sur France 5, mardi, le ministre de l’Intérieur s’est défendu : « Nous utilisons BriefCam comme les autres logiciels, mais sous l’autorité d’un magistrat »en faisant valoir que« a (son) connaissance, nous n’utilisons pas la reconnaissance faciale ».

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), autorité indépendante gardienne de la vie privée des Français, a annoncé le 15 novembre le lancement d’une « procédure de contrôle » visant le ministère de l’Intérieur, après la publication de l’enquête Disclose.



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