La France gifle la Nouvelle-Zélande et affrontera l’Argentine en quart de finale !

Vainqueur de ses deux premiers matches face aux Etats-Unis (3-0) et à la Guinée (1-0), l’équipe de France avait déjà un pied et quatre orteils en quart de finale de ces Jeux Olympiques. Il fallait finir le travail au stade Vélodrome face à la Nouvelle-Zélande, trois points au compteur après sa victoire contre la Guinée. En position favorable dans ce groupe A et conscient de devoir laisser souffler les hommes et les corps, surtout sous l’écrasante chaleur marseillaise, Thierry Henry a largement fait tourner son effectif. C’est bien simple, seuls Lukeba en défense centrale, et Mateta en attaque, et capitaine du jour, ont effectué une 3e titularisation de suite. Même Nkambadio a pris la place de Restes dans les buts. On a donc retrouvé Cherki aux commandes de ce 4-4-2 losange.

Un système résolument offensif puisque Doué occupait le côté droit de ce losange, avec Diouf aligné de l’autre côté. C’est sans doute ce que recherchait le sélectionneur. Message entendu par ces Bleueuts, qui ont pris ce match par le bon bout. Entre une mobilité intéressante et des duels vite gagnés, les Tricolores ont rapidement pris leurs marques, à l’image de cette double tentative de Diouf (6e). Cherki a également gagné en puissance. Il a enchaîné les dribbles avant de frapper du gauche, obligeant Paulsen à sauver (9e). Ce bon début de match a même été rapidement récompensé. Après un raid de Cherki mal repoussé par la défense, Mateta a hérité du cuir dans la surface pour ouvrir le score (0-1, 16e), et marquer son premier but dans cette compétition.

Lire
Nouvelle-Zélande – France : compositions officielles

Cherki dans tous les bons plans

Cet avantage a sans doute un peu déconcerté les Bleuets. Ils ont légèrement reculé par la suite, et ont été moins en réussite dans les duels. Cette période faible n’a cependant pas duré avec Cherki toujours aussi fringant. On pourra toujours reprocher aux Lyonnais d’en faire trop et de ne pas toujours faire les bons choix. Il a pourtant été le détonateur des occasions de Kalimuendo (37e, 44e), tandis que Diouf tentait de loin (41e). Henry avait de quoi être satisfait à la mi-temps. Il venait de vivre la meilleure période de son équipe depuis le début du tournoi, ce qui devait se confirmer en seconde période. Les premières minutes ont donné le ton, toujours avec Cherki omniprésent, à l’image de cette tentative de passe vers Kalimuendo (51e).

C’est encore le meneur de jeu qui a trompé les deux défenseurs pour trouver l’attaquant rennais, dont la frappe trop croisée n’a abouti à rien (57e). Il manquait ce deuxième but pour mettre cette équipe française hors d’état de nuire, et un peu de sang neuf. Olise et Akliouche ont pris les places de Cherki et Mateta mais c’est Doué qui s’est chargé du break, après un bon travail du deuxième remplaçant (2-0, 71e). Dans la foulée, Kalimuendo a frappé à son tour et s’est retrouvé récompensé de tous ses efforts (3-0, 73e). Avec la première place et la qualification en poche, ces Bleuets n’ont pas lâché non plus et ont même terminé fort ce match. Le numéro d’Akliouche (85e) méritait un meilleur sort, tandis que Diouf a échoué devant un Paulsen (89e), de nouveau décisif sur Chôtard (90e+6). La France verra les quarts de finale où un duel très prometteur les attend, vendredi (21 heures) à Bordeaux… contre l’Argentine.