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La France exhorte ses ressortissants à quitter le Liban « au plus vite » en raison des risques d’escalade militaire au Moyen-Orient

Des drapeaux jaunes du parti Hezbollah sont érigés à côté d'une bannière représentant le commandant supérieur du Hezbollah assassiné, Fouad Chokr, sur l'autoroute Sidon-Tyr, dans le sud du Liban, le 2 août 2024.

La France invite ses ressortissants, notamment de passage, qui se trouvent au Liban à quitter le pays  » dès que possible «  ce pays dans un « contexte sécuritaire très volatile »a annoncé le ministère des Affaires étrangères dimanche 4 août.

« Face aux risques d’escalade militaire au Moyen-Orient »Paris demandait déjà « instamment » ses ressortissants de ne pas se rendre au Liban.

Les appels à quitter le Liban se sont intensifiés samedi, l’ambassade américaine exhortant ses citoyens à prendre « tout billet d’avion disponible ». « Mon message aux ressortissants britanniques est clair : partez maintenant. (Liban) »a déclaré le ministre des Affaires étrangères David Lammy. La Suède a également annoncé la fermeture de son ambassade à Beyrouth et a exhorté ses ressortissants à quitter le pays.

Tirs de roquettes

Les tensions entre le Hezbollah et l’armée israélienne ont repris vendredi à la frontière libano-israélienne, après une accalmie liée à la mort du commandant militaire du mouvement chiite Fouad Chokr, tué mardi dans une frappe israélienne à Beyrouth.

Le Hezbollah a affirmé avoir tiré des roquettes sur le nord d’Israël samedi soir. « La résistance islamique a ajouté la nouvelle colonie de Beit Hillel à sa liste de cibles et l’a bombardée pour la première fois avec des dizaines de roquettes »a assuré le mouvement pro-iranien dans un communiqué.

L’armée israélienne a pour sa part assuré que  » trente projectiles (avait) ont été identifiés comme venant du Liban » dans la nuit de samedi à dimanche, « la plupart d’entre eux ayant été interceptés ». « Aucun blessé à signaler »selon les forces armées, qui précisent qu’elles ont  » frappé «  le site du Hezbollah d’où les missiles ont été tirés dans le sud du Liban.

Lire aussi | Comprendre les tensions entre le Hezbollah et Israël en cinq dates clés

Le monde avec Reuters

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Cammile Bussière

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