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La France et l’Italie renforcent leur coopération contre les passeurs

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Une cellule de coopération pour échanger des informations sur les réseaux de trafic de migrants devrait être créée début 2025.

Les gouvernements français et italien ont convenu ce vendredi 4 octobre de créer début 2025 une cellule de coopération pour échanger des informations sur les réseaux de trafic de migrants, sur le modèle d’une structure opérant depuis 2020 entre la France et le Royaume-Uni. Uni.

A l’occasion d’une réunion des ministres de l’Intérieur du G7 en Toscane, le ministre français Bruno Retailleau et son homologue italien Matteo Piantedosi ont signé «  une déclaration d’intention jetant les bases » de cette unité, selon un communiqué du ministère français. «  La mise en place de cette nouvelle unité, stratégiquement positionnée à Vintimille »en Italie, à la frontière franco-italienne, se trouve «  le résultat d’une discussion entre les deux pays depuis plus d’un an, et devrait être effectif à partir de janvier 2025 »selon ce communiqué.

« Sur le modèle d’une structure franco-britannique »

Le projet est basé sur «  le modèle d’une structure franco-britannique similaire, l’URO (Unité de Recherche Opérationnelle), installée depuis juillet 2020 dans le nord de la France pour contrer les groupes criminels organisant les traversées régulièrement meurtrières en « small-boats » vers le Royaume-Uni »explique le ministère français, pour qui ce «  ce dernier a démontré son efficacité en étant à l’origine du démantèlement de plusieurs dizaines d’équipes de trafiquants d’êtres humains ».

L’URO franco-italien sera rattaché à l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM) de la police aux frontières et aura pour objectif «  le lancement d’enquêtes judiciaires, souvent communes, visant à démanteler les réseaux structurant les flux illégaux via l’Italie vers tous les pays de l’Union ».

Bruno Retailleau, en poste depuis deux semaines, a affiché sa volonté de durcir la lutte contre l’immigration clandestine. Le Premier ministre Michel Barnier a toutefois quelque peu nuancé la ligne dure de son ministre de l’Intérieur en rappelant jeudi que c’était lui qui «  réparer la ligne » à ce sujet. «  J’ai une grande confiance dans le fait qu’avec le gouvernement français actuel, comme cela a été le cas dans le passé, il pourra y avoir une collaboration renouvelée, conscient du rôle important que nous pouvons jouer ensemble dans le contexte européen et international. »a pour sa part commenté le ministre italien de l’Intérieur Matteo Piantedosi lors d’une conférence de presse.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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