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La France enregistre une baisse « surprise » du taux de chômage au deuxième trimestre

L’Insee, qui prévoyait un taux stable, reste prudent concernant la deuxième partie de l’année, en raison de la dégradation du climat de l’emploi en juillet.

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Un homme se tient devant une agence France Travail à La Roche-sur-Yon (Vendée), le 11 mars 2024. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

UN « petite surprise » Été. Le taux de chômage a légèrement baissé en France, à 7,3%, au deuxième trimestre 2024, a annoncé vendredi 9 août l’Insee. Ce taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT), harmonisé au niveau européen, a baissé de 0,2 point par rapport au premier trimestre. Le nombre de chômeurs au sens du BIT, c’est-à-dire sans travail, immédiatement disponibles pour occuper un emploi et qui en recherchent un, a ainsi diminué de 40.000 et s’établit à 2,3 millions.

Ce déclin constitue « une petite surprise » Pour l’Insee, qui avait prévu dans sa dernière note de conjoncture que le taux de chômage resterait stable au deuxième trimestre, avant de remonter légèrement à 7,6% d’ici la fin de l’année, a indiqué à l’AFP Vladimir Passeron, chef du département emploi et revenus du travail de l’Institut. « Nous sommes dans une phase de ralentissement du marché du travail » il a souligné.

A noter que si le taux de chômage des jeunes (15-24 ans), au sens du BIT, a diminué de 0,4 point par rapport au premier trimestre, il a augmenté de 0,8 point sur un an pour cette tranche d’âge, à 17,7%. En revanche, il est quasiment stable pour les 25-49 ans, ainsi que pour les seniors.

Par ailleurs, la hausse du taux d’emploi observée au deuxième trimestre ne s’est pas traduite par une dégradation de la qualité des emplois, a relevé Vladimir Passeron. En effet, le taux d’emploi en CDI est supérieur de 0,4 point à celui observé il y a un an, et de 1,1 point à celui d’avant la crise sanitaire. Le taux d’emploi en CDD et intérim a en revanche reculé de 0,3 point par rapport à fin 2019. Fin juillet, le ministère du Travail faisait état d’une baisse de 0,4% du nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A inscrits auprès de France Travail au deuxième trimestre, à 3,01 millions.

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