Santé

La France en alerte, trois cas détectés dans le Var, un autre en Guadeloupe

Les autorités sanitaires sont sur le pied de guerre. Comme l’indique l’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur, par le biais d’un communiqué, trois cas de virus West Nile ont été recensés dans le département du Var : une personne à Ollioules, une personne à Six-Fours-les-Plages et une personne à La Seyne-sur-Mer. Sur la même période, un cas équin a également été détecté à Six-Fours-les-Plages.

Face à cette situation préoccupante, et sur la base des cas déclarés, une enquête a été menée en collaboration avec la cellule régionale de Santé publique France, afin d’identifier d’éventuels lieux de contamination. En parallèle, l’ARS Paca a renforcé le dispositif de surveillance des infections à virus West Nile en sensibilisant les établissements et les professionnels de santé du secteur à l’identification et au dépistage d’éventuels cas suspects. Quelques jours plus tôt, l’ARS Guadeloupe avait été informée de la détection du premier cas humain d’infection à virus West Nile sur son territoire. Selon les dernières informations remontées, le patient est actuellement pris en charge à l’hôpital.

Pour rappel, l’infection par le virus West Nile, aussi appelé virus du Nil occidental, est une maladie virale transmise par les moustiques (principalement du genre Culex) qui s’infectent exclusivement au contact d’oiseaux infectés. Le virus finit par migrer dans les glandes salivaires du moustique et lors des repas suivants (lorsque l’insecte pique), le virus peut alors être injecté à l’homme ou à l’animal. A noter que ces moustiques piquent principalement le soir et la nuit, contrairement aux moustiques tigres qui piquent principalement le jour.

Dans la plupart des cas, les personnes infectées restent asymptomatiques. Parfois, la maladie se manifeste par un syndrome grippal (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires), accompagné d’une éruption cutanée. Plus rarement, elle peut entraîner des complications neurologiques. On estime qu’environ 1 personne infectée sur 150 développera une forme grave de la maladie. Cela peut survenir à tout âge, mais les personnes de plus de 50 ans et certaines personnes immunodéprimées sont les plus à risque de développer une forme grave de la maladie si elles sont infectées par le WNV.

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Alors pour éviter tout risque, mieux vaut prendre ses précautions. Comme le rappellent les autorités compétentes, il est important de se protéger des piqûres en portant des vêtements couvrants et amples, surtout le soir ; en utilisant des répulsifs sur les zones de peau exposées ; en utilisant des moustiquaires (il existe des moustiquaires de lit pour nouveau-nés) ; en utilisant des diffuseurs électriques à l’intérieur des habitations et enfin en utilisant des serpentins insecticides uniquement à l’extérieur.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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