«La France doit limiter l’accès aux écrans pour les plus jeunes afin de les inciter à lire»
ENTRETIEN – Baisse de la lecture chez les jeunes, intelligence artificielle, mouvements dans les grands groupes, hausse des prix… Le président du Syndicat de l’édition évoque les grands enjeux du secteur à l’ouverture de la Fête du livre de Paris.
Entre les immenses baies vitrées de l’éphémère Grand Palais, la nouvelle édition du Festival du livre de Paris ouvre ses portes ce vendredi et met cette année le Québec à l’honneur. A quelques pas de la Tour Eiffel, près de 100 000 visiteurs, 350 maisons d’édition et 330 auteurs, dont le prix Jean-Baptiste Andrea Goncourt, le prix Gaspard Koenig Interallié et l’écrivaine et poète Hélène Dorion, sont attendus pendant trois jours. Ce rendez-vous incontournable des amateurs de livres et des curieux intervient dans un contexte enthousiaste pour les professionnels de l’édition, mais aussi teinté d’inquiétude après la dernière enquête du Centre national du livre (CNL). Cette dernière révèle le déclin de la pratique de la lecture chez les 7-19 ans, à l’école et dans les loisirs, au profit des écrans.
« La France doit faire preuve d’une certaine autorité, à l’image de ce qu’on voit en Espagne, en limitant l’accès aux écrans pour les plus jeunes afin de les inciter à lire et de les aider…