Les nouvelles les plus importantes de la journée

La France appelée à renforcer le filet de vaccination contre la coqueluche

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande que « toute personne en contact étroit avec un nouveau-né et/ou un nourrisson de moins de 6 mois dans un cadre familial ou professionnel reçoive un rappel, si sa dernière vaccination contre la coqueluche remonte à plus de cinq ans ».

Publié


Mise à jour


Temps de lecture : 1 min

Un nourrisson et sa mère à l'hôpital d'Ajaccio (Corse-du-Sud), le 16 janvier 2024. (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

Pour mieux protéger les bébés contre la recrudescence de la coqueluche, la Haute Autorité de Santé (HAS) appelle lundi 22 juillet à renforcer la vaccination. « contexte épidémique préoccupant », l’organisation recommande que « toute personne en contact étroit avec un nouveau-né et/ou un nourrisson de moins de 6 mois dans un cadre familial ou professionnel reçoit un rappel, si sa dernière vaccination contre la coqueluche remonte à plus de cinq ans ».

La coqueluche, une maladie virale très contagieuse, est souvent bénigne mais peut entraîner de graves complications respiratoires et neurologiques, parfois mortelles chez les bébés. Depuis le début de l’année 2024, la France connaît « une forte augmentation du nombre d’infections » par cette infection et « au moins 17 décès, dont 12 chez des nourrissons de 2 mois et moins », rappelle la HAS.

Outre les professionnels de santé et de la petite enfance, cette recommandation concerne l’entourage du nouveau-né (parents, frères et sœurs, grands-parents, personnes en contact étroit…), sauf si la mère a été vaccinée au moins un mois avant l’accouchement. La vaccination des femmes enceintes, à partir du deuxième trimestre de grossesse et au plus tard un mois avant l’accouchement, reste « la mesure la plus efficace pour protéger le nourrisson dès la naissance est le transfert transplacentaire d’anticorps »souligne la HAS, à l’unisson des spécialistes.

Quitter la version mobile