La France affrontera l’Argentine dans un climat tendu avec l’affaire Jégou-Auradou
L’été dernier à la même époque, l’équipe de France préparait la Coupe du monde à Monaco. Un an plus tard, les Bleus concluent samedi une longue saison avec un match à l’enjeu très secondaire, voire trivial, après l’une des pires semaines de l’histoire du rugby français.
D’un point de vue purement sportif, cette confrontation face aux Pumas n’est pas dénuée d’intérêt, sept jours après le premier test match remporté le 6 juillet à Mendoza (28-13). » Nous affronterons une équipe qui voudra rattraper le temps perdu, mais qui aura aussi envie de faire un gros match.souligne le demi de mêlée Baptiste Serin. Ce sera une nouvelle grande bataille, encore plus dure que la semaine dernière. La victoire du Tour se jouera sur ce match. »
Les Argentins sont en colère
Pour le capitaine et ses partenaires, il s’agira bel et bien de finir le travail sur une bonne note avec une équipe très similaire à celle alignée à Mendoza. Seuls le Rochelais Judicaël Cancoriet (28 ans), absent la semaine dernière en raison d’une angine, et le Lyonnais Mickaël Guillard (23 ans) figurent dans le quinze de départ pour remplacer respectivement Jegou et Auradou, tandis que quatre nouveaux venus (Léo Berdeu, Romain Briatte, Baptiste Jauneau et Killian Tixeront) prendront place sur le banc de l’Estadio José Amalfitani. Dans l’enceinte toute bleue du Vélez Sarsfield, les 50 000 spectateurs en feu attendent évidemment une réaction de leur équipe.
Les Pumas sont contrariés. Et ils ne seront que plus dangereux. » On a beaucoup travaillé, notamment en défense, et on espère que ce sera complètement différent du premier match. « , reconnaît le centre toulousain Santiago Chocobares. Il sera le seul champion de France présent sur le terrain.