CHRONIQUE – L’état des finances publiques est catastrophique. C’est plus qu’un dérapage, c’est un abandon.
Quelqu’un a dû avoir l’idée cet été de montrer le film Octobre rouge à Brégançon. Depuis, l’Élysée balance les noms des candidats au poste de Premier ministre comme des leurres. Son sonar envoie des « pings » pour tester les intentions de tous les navires environnants. Ami ou ennemi ? Qui sont visés par les torpilles de la censure ? Le président exécute la fameuse manœuvre « Ivan le fou » du commandant Ramius, cette rotation à 360 degrés du sous-marin pour évaluer l’ensemble de son environnement.
Il faut recourir à la fiction pour expliquer l’inexplicable, voire l’absurde. Qui aurait pu imaginer qu’Emmanuel Macron glorifierait, vingt-quatre heures au moins, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) en projetant son président, Thierry Beaudet, comme le favori d’un jour dans la course à Matignon ? Existe-t-il institution plus étrangère au logiciel macroniste, supposé fléau du corporatisme et perturbateur des corps…
hd1