La Fossette, Au Bureau, Le Morse, s’apprêtent à raccrocher leur tablier. D’autres ont mis leur établissement en vente dans l’espoir de trouver preneur. Ces restaurateurs nantais sont épuisés, en difficulté financière, ou n’ont pas trouvé un équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
« Je travaille 70 heures par semaine pour 1 200 euros par mois » confie Éléonore Kurtz, qui a ouvert en février 2021 la Fossette, un petit restaurant du quai de la Fosse. Elle parvient pourtant à gagner un salaire grâce au gel de ses dettes, placées en redressement judiciaire il y a un an. Elle se dirige vers la liquidation, ayant renoncé à la vente de son établissement et à l’argent qu’elle y avait investi.
Le corps cède et la tête essorée. La quadragénaire se sent à bout de souffle et affirme avoir besoin « s…