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« La forme est bonne », assure Julian Alaphilippe qui profite d’une bouffée d’air frais sur le Tour d’Italie

Après un début de saison sans secousses majeures, le Français va découvrir les routes italiennes, et vise une victoire dès la première étape à Turin samedi.

France Télévisions – Éditorial Sport

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Julian Alaphilippe lors du Tour de Romandie, le 23 avril 2024. (FABRICE COFFRINI / AFP)

Le brouillard qui entoure Julian Alaphilippe est-il enfin en train de se dissiper en Italie ? Le puncheur français découvrira les routes du Giro à partir du samedi 4 mai, pour sa 11e saison professionnelle. Un choix fait avec son équipe pour tenter de relancer une carrière perturbée par les chutes depuis sa mésaventure sur le Tour des Flandres, en octobre 2020.

A bientôt 32 ans, Alaphilippe a changé de préparation en 2024, en commençant sa saison aux antipodes, avec une 6e place au Tour Down Under. On pensait que sa chute sur l’Omloop Het Nieuwsblad pour son retour en Europe, le 24 avril, lui rappellerait sa malchance chronique sur le tarmac depuis deux ans, d’autant plus qu’il dirigeait alors le Tour des Flandres avec un genou cassé. Mmais rien ne s’est passé.

Les Montluçonnais n’ont pas particulièrement brillé par la suite, malgré un top 10 intéressant à Milan-San Remo mi-avril, mais aucun feu n’est au rouge au départ de ce Tour d’Italie. « Je suis en forme. Je n’ai pas fait de stage en altitude, mais j’ai fait un bon Tour de Romandie fin avril, ce qui était important pour ma préparation. J’ai senti que je progressais chaque jour »a expliqué le double champion du monde (2020 et 2021), jeudi, en conférence de presse.

La 1ère étape dans le viseur

Lui qui est en fin de contrat cet été avec sa formation de longue date, Soudal-Quick-Step, s’est fixé un objectif avant, peut-être, de quitter son cocon, alors que les relations avec son manager Patrick Lefevere sont devenues délicates.

Celle de viser une victoire d’étape sur le Tour d’Italie, la seule qui manque à sa collection, lui qui en compte six sur le Tour de France et une sur le Tour d’Espagne. « On verra comment ça se passe, mais je veux faire de mon mieux pour ne pas avoir de regrets. Ce serait bien de gagner pour compléter ma collection de victoires d’étapes sur les Grands Tours, mais ce ne sera pas facile. « 

Avec une équipe construite autour du sprinter Tim Merlier mais sans leader pour le classement général, Julian Alaphilippe aura carte blanche, la couleur qu’il adore, pour voguer vers les bons coups, alors que derrière le grand favori Tadej Pogacar, les opportunités ne devraient pas manquer. manquer.

Cela pourrait être le cas dès la première étape, samedi. Le parcours bosselé, avec une difficulté finale qui comprend des passages à 16% et dont le sommet se situe à 22 kilomètres de l’arrivée, a tout pour plaire. « Je vise la première étape, qui sera une bonne opportunité de savoir tout de suite où j’en suis. Nous avons fait les reconnaissances, ce sera une étape difficile et très nerveuse. Je sais qu’il y aura une chance d’y aller Le maillot rose serait un rêve, mais ce sera très dur et il y aura une très forte concurrence.ambitionnait le Français.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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