« La folle soirée du 7 juillet, une tentative de politique-fiction »
LA CHRONIQUE – Chaque semaine, pendant Le Figaro, notre chroniqueur ironise sur l’actualité. Aujourd’hui, il se livre à un exercice de politique-fiction : imaginer le soir des élections du 7 juillet, et les prémices de l’alliance entre François Hollande et Xavier Bertrand.
7 20 juillet heures. La sentence tombe. Le RN et ses alliés obtiennent une majorité relative avec un total de 260 députés ; le Front populaire a obtenu 180 sièges ; le bloc central 120. Sur les plateaux télé, les commentateurs se succèdent, et avec eux, l’enthousiasme, l’étonnement, la colère, la peur. Les présentateurs, abasourdis, ont laissé perdurer les silences (Anne-Sophie Lapix laisse même parler ses invités sans les interrompre). Chacun a conscience de vivre un moment historique (libération pour les uns, début de l’occupation pour d’autres). Sur TF1, Rachida Dati accuse Ciotti d’avoir trahi son parti ; elle-même n’aurait jamais fait ça. David Lisnard déplore l’absence de proposition libérale en France, invoquant Hayek, Schumpeter et Bastiat ; il perd légèrement Bruce Toussaint.
Sur BFMTV, Xavier Bertrand se réjouit que, dans sa circonscription, le candidat marxiste du Nouveau Parti anticapitaliste – qui souhaite abolir la propriété privée et abolir la police – ait battu…