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la folie offensive de Nico Williams, la déception du milieu italien… Les tops et les flops

HAUTS/FLOPS – L’Espagne n’a pas tremblé face à l’Italie (1-0) ce jeudi soir, sur la pelouse du stade Veltins-Arena, à Gelsenkirchen, en Allemagne, lors de la 2e journée du groupe B de l’EURO 2024.

HAUTS

Un Nico Williams flamboyant

Élu meilleur joueur du match par l’UEFA, Nico Williams n’a pas caché sa joie : « Je suis très content, le match s’est parfaitement déroulé. Nous avons montré que nous voulions faire quelque chose de grand en Coupe d’Europe. Le coach me demande beaucoup et aujourd’hui j’ai pu le montrer. Et en effet, la copie offensive du joueur de Bilbao frôlait tout simplement la perfection. L’ailier espagnol a fait beaucoup de mal aux latéraux italiens avec de nombreuses percées (2e, 10e, 36e) sur le côté gauche en première mi-temps. Il a fait boire le bouillon à Giovanni Di Lorenzo qui n’a jamais réussi à le contenir sur ce côté gauche. Même s’il n’a pas marqué, l’ouverture du score est le fruit d’un gros travail de sa part et d’un centre dangereux qui a désorganisé la défense italienne. Le natif de Pampelune a touché plus de 60 ballons avec un total de 93% de passes réussies.

Gianluigi Donnarumma a tout essayé

Dans les airs, sur des frappes lointaines, en face-à-face, au sol… Il aura finalement fallu une tête d’un coéquipier pour le battre. Gianluigi Donnarumma a été impérial dans ses cages lors de cette rencontre. La Nazionale a pu compter sur un immense Gianluigi Donnarumma pour limiter la casse. En effet, le capitaine italien et joueur du PSG a terminé la rencontre avec un total de huit arrêts. Il s’est encore montré décisif dans le temps additionnel du match en stoppant une énième frappe espagnole. Rapidement mis à l’épreuve par Pedri de la tête (2e), il a dû intervenir face à Morata (24e) puis Fabian Ruiz (25e, 42e). De manière générale, Gigio s’est également montré très vocal, demandant à ses coéquipiers de jouer plus haut et à sa défense de mieux communiquer pour se remettre sur les rails. A la pause, le score était nul et vierge en grande partie grâce à lui. L’Italie a réalisé un mauvais match mais peut néanmoins remercier et compter sur son gardien capitaine.

flops

Le trio central italien absent

Complémentaire et solide lors de son entrée en lice face à l’Albanie, le trio composé de Nicolo Barella, Jorginho et Davide Frattesi était méconnaissable, à commencer par le premier nommé qui fait pourtant partie des leaders de cette sélection. En effet, face aux Albanais, Barella avait réalisé un score avec 117 ballons touchés et 105 passes réussies. Ce soir, il n’avait pas du tout ce volume de jeu. Il paraissait hésitant, asphyxié, lent et trop rigide. L’Italie aurait eu besoin de sa justesse technique pour donner l’exemple. Quant à ses deux compères du milieu, Frattesi et Jorginho, ils ont accumulé les erreurs, les erreurs et les mauvaises décisions jusqu’à leur sortie. Entré en jeu à la mi-temps, Bryan Cristante n’a pas fait mieux avec d’innombrables déchet dans le jeu de transition. Dans le 4-3-3 de Luciano Spalletti, la Nazionale a un besoin criant de percussion, de propreté et de vitesse. Si l’environnement ne suit pas, alors cela donne ce genre de performance offensive qui n’a aucun sens et illisible pour l’ensemble du collectif.

La regrettable erreur de Calafiori

C’est ce qu’on appelle un match très frustrant. Alors que les comparaisons avec Paolo Maldini et Alessandro Nesta faisaient rage sur les réseaux sociaux après le match contre l’Albanie, Riccardo Calafiori a été réaligné au poste de titulaire encore ce soir dans ce choc. Mais le costume paraissait un peu trop grand dans certaines séquences. Pourtant, le défenseur bolognais a su se montrer décisif à plusieurs reprises malgré son jeune âge avec trois dégagements, un tir contré, deux plaquages, deux interventions et cinq duels gagnés. Il a même su se montrer précieux dans les relances, notamment en fin de match pour tenter d’égaliser. Malheureusement, il a commis une faute sur un but contre son camp, la seule réalisation du match, qui a permis à l’Espagne d’empocher la victoire de la plus courte des marges. Une erreur frustrante, regrettable et triste, mais trop coûteuse pour son pays.

Ray Richard

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