Une finale 100% brésilienne. Après l’Atlético Mineiro, Botafogo s’est qualifié hier soir pour la première finale de Copa Libertadores de son histoire. Large vainqueur de Penarol à l’aller (5-0), le club de Rio de Janeiro avait déjà rempli une grande partie du contrat. La défaite 3-1 au match retour n’est qu’anecdotique. C’est surtout cette première qualification qui est historique. « Première finale Libertadores pour Botafogo. Écrire l’histoire, c’est cool. Mais vivre le moment présent, c’est tellement mieux ! » a même écrit John Textor sur les réseaux sociaux.
Le patron d’Eagle Football Group était même présent dans les tribunes de Montevideo. Il a pu assister en direct à l’exploit de ses protégés. L’Américain a dû ressentir un certain soulagement sur ce contre lancé par Thiago Almada à la 87e minute. Parti de la moitié du terrain, alors que Penarol tentait le tout pour le tout, le milieu de terrain argentin a d’abord éliminé son adversaire direct d’un crochet dévastateur, avant de fixer et de demander le une-deux avec Marlon Freitas. Le capitaine a tout vu et a placé un ballon parfait pour son jeune coéquipier, buteur.
Un doublé championnat-Copa Libertadores ?
Celui qui disait vouloir devenir une légende du Fogão est sur le point de réussir son pari. En deux mois et demi et 17 matches joués (3 buts), le joueur de 23 ans a mis tout le monde d’accord. Il est déjà considéré comme le maître de l’équipe et certains observateurs s’inquiètent même de son probable départ pour l’Olympique Lyonnais en janvier. Son entrée en jeu à la pause hier, alors que Botafogo était mené (1-0) et malmené, a changé la physionomie du match. « Toutes les souffrances de Botafogo pendant le match ont pris fin lorsque l’Argentin est entré sur le terrain. Il joue beaucoup au ballon. C’est un as« , en écrivant ESPN.
Pour écrire un peu plus d’histoire, l’ancien de Velez Sarsfield a encore deux objectifs majeurs à remplir. Il y a cette fin de championnat où son club est toujours en tête avec trois points d’avance sur Palmeiras. Il reste 7 jours. Et puis, il faudra gagner cette finale de Copa Libertadores le 30 novembre au Monumental de Buenos Aires, en Argentine. L’occasion de montrer chez lui qu’il a bel et bien franchi un cap avant de s’envoler pour l’Europe, où l’OL l’attend avec beaucoup d’impatience, lui qui a pourtant été recruté 19,5 M€ par Eagle Football Group.
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– MISE À JOUR