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la flamme olympique portée au sommet de la tour Eiffel par Clarisse Agbégnénou

Clarisse Agbegnenou et Tony Estanguet au sommet de la tour Eiffel avec la flamme olympique le 15 juillet 2024.
DOCUMENT / AFP Clarisse Agbegnenou et Tony Estanguet au sommet de la tour Eiffel avec la flamme olympique le 15 juillet 2024.

DOCUMENT / AFP

Clarisse Agbegnenou et Tony Estanguet au sommet de la tour Eiffel avec la flamme olympique le 15 juillet 2024.

PARIS JO – Pour le symbole. La flamme olympique a fait escale ce lundi 15 juillet au sommet de la tour Eiffel, le point culminant de Paris mais aussi son emblème le plus célèbre, à onze jours du début des Jeux olympiques de 2024. Le lieu est normalement fermé au public.

En début de soirée, la flamme a d’abord gravi les marches grâce au perchiste et champion olympique Renaud Lavillenie, qui n’a pas réussi à se qualifier pour les Jeux de 2024. Elle est ensuite arrivée dans les mains de la judoka Clarisse Agbégnénou qui l’a portée au sommet. Elle a ensuite été rejointe par le président du comité d’organisation des Jeux Tony Estanguet.

Clarisse Agbegnenou au sommet de la tour Eiffel avec la flamme olympique le 15 juillet 2024.
DOCUMENT / AFP Clarisse Agbegnenou au sommet de la tour Eiffel avec la flamme olympique le 15 juillet 2024.

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Clarisse Agbegnenou au sommet de la tour Eiffel avec la flamme olympique le 15 juillet 2024.

Devant la Tour Eiffel, la torche olympique qui a passé la nuit à l’Hôtel de Ville s’est élancée de la Porte de la Chapelle, où se dresse aujourd’hui l’Arena, seule installation construite pour les JO intra-muros, pour un nouveau tour de Paris. A Montmartre, outre le Sacré-Cœur, les danseuses du Moulin Rouge, avec leurs coulisses flambant neuves, l’ont accueillie avec un inévitable French Cancan.

Direction ensuite l’Arc de Triomphe, où le relais s’est déroulé devant la Tombe du Soldat inconnu, avant un tour des Champs-Élysées où il avait déjà débuté la veille. La flamme a ensuite fait une apparition à Roland-Garros et dans le métro aérien qui passe au-dessus de la Seine.

La vasque olympique allumée par Nikola Karabatic

Sur le site de l’ancien Vél’d’Hiv, un moment de recueillement : c’est Léon Lewkowicz, un survivant de la Shoah de 94 ans, qui a porté la flamme à l’endroit où eut lieu, en 1942, la plus grande arrestation massive de Juifs en France (plus de 13 000 personnes, dont plus de 4 000 enfants).

La flamme a ensuite longé la rive gauche, de la rue de Vaugirard jusqu’à la Butte-aux-Cailles. Retour rive droite en fin d’après-midi, avec une incursion dans le parc escarpé des Buttes-Chaumont, devant un public nombreux.

Lors de sa visite à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep), fabrique de champions français nichée dans le bois de Vincennes, l’équipe de relais a effectué un tour de piste d’athlétisme en compagnie d’une pléiade d’anciens porte-drapeaux.

La nageuse Christine Caron, première porte-drapeau française en 1968, portait la flamme accompagnée de Laura Flessel, Tony Estanguet, David Douillet et Béatrice Hess, championne paralympique de natation.

Après avoir traversé le quartier de Belleville, la flamme, qui est passée entre les mains de 340 relayeurs en une journée, a terminé son parcours dans la vasque olympique, allumée par le handballeur Nikola Karabatic, place de la République peu avant 21 heures, où un concert était organisé, avec au programme Eddy de Pretto, Jain et Offenbach.

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Jeoffro René

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