la flamme olympique arrive à Marseille, suivez notre journée spéciale
Le « Belem » se prépare pour le défilé nautique
Le pilote qui assistera le Belém car le cortège qui débute à 11 heures devrait bientôt embarquer. «Le Vieux-Port sent bon»» disent Houari et Yassine, nos deux incroyables supporters bavards de l’OM qui ont une vue imprenable sur le Stade-Vélodrome.
Là-haut, sur le pont bien ventilé, les trois gardiens de la flamme répètent une énième fois l’allumage de la torche. Sur le pont inférieur, les gendarmes du groupement de gendarmerie maritime de Méditerranée sont à cran. Talkies-walkies à la main, ils arpentent le pont du bateau en compagnie d’un groupe d’intervention bien connu, prêt à intervenir à la moindre menace. Ils ont été appelés par leurs supérieurs.
Enfin, Jeff, le chef des gendarmes à bord, qui avait reçu des informations selon lesquelles il y aurait des militants du mouvement écologiste Stop Croisières présents quelque part sur une île, vient de confirmer que tout était sous contrôle. Nous n’en saurons pas plus. Le capitaine du Belém est sur tous les fronts, il doit veiller à ce que son navire soit le plus ordonné possible. Et tamponner les journaux de bord des seize éclaireurs de flammes avant « tout va mal »avec des dizaines de médias attendus à bord. «On se sent un peu dépossédé de notre maison»regrettent les jeunes, reflétant le sentiment général.
C’est alors l’excitation sur le pont. Des dizaines de bateaux nous escortent. A la timonerie, le capitaine, toujours très disponible et calme, explique : « Le grand rouge c’est les pompiers de Marseille, l’orange et le bleu ce sont les sauveteurs en mer, le bleu et le gris ce sont les garde-côtes. Il y a aussi la police. » D’un autre côté, le Seine qui est parmi nous depuis le 29 avril et l’entrée dans les eaux internationales vient de nous quitter, fin de mission pour le remorqueur de la gendarmerie maritime. En cuisine, Victor et Jean s’affairent. Aujourd’hui, pas de sonnerie pour sonner le service. Buffet continu avec petites cocottes de canard et autres gourmandises dont ils ont le secret. Chapeau bas aux chefs.