La fin des Jeux olympiques et l’aveuglement climatique avant la fin du monde

A l’antenne de « Tout Public » lundi 9 septembre : Thierry Reboul, l’organisateur des cérémonies des Jeux qui a œuvré aux côtés de Thomas Jolly, et Abel Quentin, auteur de « Cabane ».

Thierry Reboul, figure plus discrète que son partenaire Thomas Jolly, n’en fut pas moins indispensable à l’organisation des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques et paralympiques. Il a notamment eu l’idée de la cérémonie d’ouverture sur la Seine.

L’annonceur professionnel revient sur le déroulement des Jeux, de l’arrivée de la flamme olympique à Marseille jusqu’à la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques le 8 septembre 2024. Une expérience intense et des cérémonies réussies, selon leur propre organisateur. Malgré la fatigue qui gagne du terrain, il va devoir tenir encore quelques jours, puisqu’à la demande du président de la République Emmanuel Macron, un défilé d’athlètes se tiendra sur l’avenue des Champs-Elysées le samedi 14 septembre.

« Face à quelque chose qui est un exercice un peu imposé, le défilé des athlètes : on a essayé d’en faire quelque chose de spectaculaire, quelque chose qui ressemble à Paris 2024. »

Thierry Reboul

franceinfo

Thierry Reboul évoque l’idée de clôturer l’événement avec ce qu’il appelle un « le meilleur de » des Jeux, avec les athlètes et des extraits des cérémonies précédentes. Cette ultime cérémonie olympique occupera principalement la place de l’Étoile, où un mystérieux objet en construction constituera un « scène incroyable »l’homme qui tient les ficelles de l’événement nous le dit.

Une organisation aux secrets bien gardés, mais qui ne manquera pas de nous surprendre !

Inspiré du « Rapport Meadows », publié au début des années 1970, qui alertait pour la première fois sur les dangers de la croissance économique pour l’environnement. Ce récit s’appuie donc sur un fait divers vieux de 50 ans, mais qui ne manque pas de faire écho aux enjeux du moment : l’urgence climatique et le déni qui l’accompagne.

Sans chercher à être un lanceur d’alerte, Abel Quentin dissèque avec lucidité notre rapport à la crise climatique : « Le technosolutionnisme, c’est-à-dire penser que nous pouvons conserver notre mode de vie mais que la technologie nous sauvera, est à mon avis une entreprise insensée, et constitue une croyance, un dogme comme un autre. »

« La technologie est une autre forme d’aliénation. »

Le résultat est une écriture satirique, relatant « 50 ans de cécité »mais qui n’empêche pas le lecteur de se laisser emporter par des personnages faits « chair et sang ».

Une émission avec la participation des journalistes Yann Bertrand, du service culture de franceinfo, et Olivier Emond, du service sciences environnement de franceinfo.