Les services de renseignement sud-coréens ont déclaré lundi aux législateurs que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un préparait sa fille adolescente, Kim Ju Ae, à lui succéder à la tête du pays.
Les services de renseignement sud-coréens ont déclaré lundi aux législateurs que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un préparait sa fille adolescente, Kim Ju Ae, à lui succéder à la tête du pays.
Kim Ju Ae, dont l’âge n’est pas confirmé, accompagne son père lors de ses déplacements publics depuis 2022. Tout porte à croire qu’elle pourrait un jour lui succéder et devenir la quatrième génération à diriger la seule dynastie communiste du monde.
Alors que les tensions continuent de monter dans la région, « Pyongyang prépare clairement Kim Ju Ae comme héritière, indiquant qu’elle est la personne la plus susceptible de succéder au dirigeant actuel », a confirmé le député Lee Seong-kweun, qui a reçu l’information du Service national du renseignement (NIS).
Plus de la moitié de ses déplacements avec son père ont été liés à des activités militaires telles que la supervision d’exercices militaires, a déclaré le Service national du renseignement (NIS) aux parlementaires. En mars, Kim Ju Ae s’est vu décerner le titre honorifique de « hyangdo » en coréen, signifiant « conseillère principale », par les médias d’État, suggérant qu’elle pourrait succéder à Kim Jong Un.
Le Service national de renseignement a rappelé aux parlementaires que Kim Jong-un souffre d’obésité sévère. Il pèse environ 140 kg, un poids dont l’une des comorbidités les plus courantes est un risque accru de maladie cardiaque. En outre, le dirigeant de 40 ans est fumeur de cigarettes et aurait présenté des symptômes d’hypertension artérielle et de diabète dès l’âge de 30 ans.
Le NIS a ajouté que Pyongyang augmentait l’exposition publique de Kim Ju Ae pour surveiller la réaction des Nord-Coréens à l’égard de la future héritière.
Le Service national de renseignement n’exclut toutefois pas qu’un autre enfant puisse émerger comme solution alternative dans le plan de succession. La lignée de Kim Jong-un est un secret d’État en Corée du Nord.
Avant 2022, la seule confirmation de l’existence de Kim Ju Ae provenait de l’ancienne star américaine de la NBA Dennis Rodman, qui affirmait avoir rencontré une fille du leader nommée Ju Ae lors d’une visite en Corée du Nord en 2013.
Selon les services de renseignements sud-coréens, le leader nord-coréen et son épouse, Ri Sol Ju, ont eu un premier fils en 2010, qui serait l’aîné de Ju Ae. Mais en 2023, le ministre sud-coréen de l’Unification a déclaré que le gouvernement était « incapable de confirmer l’existence » du fils de Kim Jong-un. Kim Yo Jong, la sœur du leader, est également considérée comme une personnalité influente.
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