La fille de George W. Bush soutient Kamala Harris
Mis à jour le
Dans une déclaration au média américain « People », la fille du président républicain George W. Bush (2001-2009) a déclaré qu’elle espérait voir Kamala Harris élue le 5 novembre pour « faire avancer (le) pays et protéger les droits humains des femmes ». ».
Rien ne va plus chez les Républicains historiques. Après la fille de Gerald Ford, c’est au tour de la fille de George W. Bush d’annoncer qu’elle soutiendra la candidate démocrate dans cette nouvelle course à la présidentielle, Kamala Harris. Dans une déclaration au média américain « People », Barbara Pierce Bush a exprimé son souhait de voir le successeur de Joe Biden élu le 5 novembre pour « faire avancer (le) pays et protéger les droits des femmes ».
La mère de 42 ans a déclaré qu’elle s’était rendue à un événement de campagne Harris-Walz ce week-end et qu’elle en était ressortie « inspirée ». Une déclaration qui rejoint les propos tenus par sa mère, Laura Bush, qui affirmait en 2010 soutenir le mariage homosexuel et l’avortement. L’ancienne Première dame s’est ensuite largement mobilisée pour les droits des femmes au Texas.
Une fuite en avant des Républicains
Si Laura et George W. Bush, 78 ans, n’ont pas donné leur avis sur l’élection présidentielle de 2024, le vice-président de ce dernier, Dick Cheney, a stupéfié son camp en annonçant en septembre qu’il comptait voter pour Kamala Harris. Sa fille, Liz Cheney, devient même l’une des ferventes supportrices du candidat démocrate. Et un groupe appelé « Républicains pour Harris » a même été créé par « des conservateurs qui ne peuvent se résoudre à soutenir Donald Trump et son colistier « anti-femmes » en novembre ».
Mais malgré ces défections importantes, selon les dernières données de RealClearPolitics, Donald Trump est arrivé en tête des sondages, affichant 48,5% d’intentions de vote contre 48,4% pour Kamala Harris. Un véritable revirement de dernière minute, alors que la démocrate était en tête depuis l’annonce de sa candidature. Le suspense est à son comble à 7 jours de l’élection présidentielle américaine.