Coca-Cola Services France (CCSF), filiale française du géant américain des sodas, a versé en mai plus de 42 millions d’euros en France à la suite d’un redressement fiscal portant sur 2014 et 2015, et a provisionné près de 104 millions d’euros au total, selon ses comptes officiels, consultés mercredi 24 juillet par l’Agence France-Presse (AFP).
Ayant fait l’objet de contrôles fiscaux de la part de l’administration fiscale française portant sur les années 2014 à 2023, le CCSF a « a reçu en mai 2024 une notification de redressements fiscaux pour toutes les années fiscales concernées »elle en rend compte dans ses comptes pour l’année 2023, déposés début juillet au tribunal de commerce de Nanterre.
Elle a « a constitué une provision pour risques à hauteur de 103 876 169 euros »pour « couvrir les sorties (…) relatif au règlement des redressements fiscaux » et réalisée en mai « un paiement suite au redressement fiscal » concernant les années 2014 et 2015, pour un montant de 42 044 848 euros.
L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 104,2 millions d’euros en 2023, précise qu’elle tire ses revenus, d’une part, de « services de marketing » d’une autre filiale de Coca-Cola, CCS NV Be, et, d’autre part, de la vente de jus « destiné à l’entreprise McDonald’s » au logisticien Martin Brower France. La filiale française n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP.
Ce n’est pas la seule entreprise liée au géant américain, sponsor des Jeux olympiques de Paris, à s’être retrouvée dans le viseur du fisc français. En janvier dernier, l’AFP apprenait que le fisc réclamait 370 millions d’euros de redressements fiscaux à Coca-Cola Europacific Partners France (CCEP), l’embouteilleur français du célèbre soda, pour les exercices 2014 et 2015 ainsi que 182,2 millions d’euros pour 2016, selon sa documentation financière pour l’année 2022.
Des ajustements de 13,1 millions d’euros pour 2018 et de 16,2 millions d’euros pour 2019 sont également prévus. « considéré »selon la même source. Dans cette documentation financière, la société prétendait avoir « des moyens de défense solides lui permettant de contester la position du fisc » et a déclaré qu’aucun argent n’avait été prévu à cet effet.
Ces ajustements ont » surtout « concerne les conditions dans lesquelles CCEP s’approvisionne en concentré – qui est ensuite utilisé pour produire des sodas tels que Coca-Cola, Fanta et Sprite – auprès de The Coca-Cola Company aux États-Unis, a indiqué la société dans sa documentation financière, sans donner plus de détails.
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