La FIFA retire six points au Canada, futur adversaire des Bleues et tenant du titre, après une affaire d'espionnage
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La FIFA retire six points au Canada, futur adversaire des Bleues et tenant du titre, après une affaire d’espionnage

Repérée en train d’espionner les séances d’entraînement de la Nouvelle-Zélande, l’équipe canadienne a été lourdement sanctionnée par la FIFA, samedi, à la veille d’affronter les Bleues.

France Télévisions – Éditorial Sport

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Les joueurs canadiens avant leur match contre la Nouvelle-Zélande aux Jeux olympiques de Paris 2024, le 25 juillet 2024. (ARNAUD FINISTRE / AFP)

Une sanction très lourde. La FIFA a annoncé samedi 27 juillet avoir retiré six points à l’équipe féminine du Canada, championne olympique en titre et future adversaire des Bleues aux JO de Paris 2024, à la suite de l’affaire d’espionnage par drone de l’équipe de Nouvelle-Zélande.

Cette sanction affaiblit grandement les Canadiennes, mais ne les condamne pas mathématiquement dans la course aux quarts de finale, puisqu’elles peuvent encore se qualifier comme meilleures troisièmes si elles parviennent à remporter tous leurs matchs. Leur coach, Bev Priestman, ainsi que deux autres membres du staff, dont le pilote du drone, sont également concernés. « suspendu de toute activité liée au football pour une période d’un an »a déclaré l’instance mondiale du football dans un communiqué.

Dans une déclaration publiée samedi soir après l’annonce des sanctions, le directeur général du Comité olympique canadien, David Shoemaker, a déclaré : « désolé aux joueuses de l’équipe olympique canadienne de football féminin »ce qui, selon lui, « n’a joué aucun rôle dans cette affaire ». En relation avec la Fédération canadienne de football, il a déclaré « étudier les possibilités de recours » de la déduction de six points, jugée « excessivement punitif ».

Interrogée en conférence de presse samedi après-midi sur cette polémique d’espionnage, la défenseure de l’équipe française Elisa De Almeida a confié que les joueurs avaient « parlé un peu » entre eux et qu’ils étaient « un peu choqué ».

« Nous avons juste hâte de jouer contre eux demain, ce ne sont pas nos affaires. »

Elisa De Almeida, défenseure de l’équipe de France

lors d’une conférence de presse

La gardienne Constance Picaud a ajouté qu’elle « je n’aimais pas les tricheurs »s’appuyant sur l’enquête en cours avant de tirer des conclusions. La FFF n’a pas souhaité commenter cette sanction. Les Françaises affronteront le Canada dimanche 28 juillet, à 21 heures, à Saint-Etienne.

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