La FIFA renforce ses mesures de protection des mères et crée un « congé d’adoption » dans le football féminin
Les joueurs et entraîneurs auront notamment droit à davantage de congés pour s’occuper de leurs enfants.
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A partir de samedi 1er juin, la Fédération internationale de football (FIFA) étendra ses mesures pour concilier maternité et football aux entraîneures féminines, aux mères non biologiques, notamment dans les couples féminins, ainsi qu’aux contacts avec la famille lors des grands tournois, a annoncé vendredi l’instance. 31 mai.
Trois ans après avoir imposé le congé maternité à ses 211 fédérations membres « au moins 14 semaines » pour les joueuses, payant « au moins deux tiers du salaire contractuel »L’instance mondiale du football accorde le même droit aux entraîneurs dans son règlement de transfert qui entre en vigueur samedi.
Un « congé d’adoption » d’au moins huit semaines doit également être accordé par les clubs si l’enfant a moins de deux ans, durée réduite à quatre semaines pour un enfant âgé de deux à quatre ans et à deux semaines si l’enfant est plus âgé. , précise l’autorité dans un communiqué. Joueurs ou entraîneurs « autre que la mère biologique » bénéficieront également d’au moins huit semaines pour accueillir une naissance, la première mesure prenant clairement en compte les familles de même sexe.
Par ailleurs, les fédérations seront encouragées « pour permettre aux joueurs d’avoir plus de contacts avec leur famille lorsqu’ils sont avec leur équipe nationale ». Enfin, « en cas de règles douloureuses ou de complications liées à la grossesse »les joueurs pourront s’absenter des entraînements ou des matchs tout en conservant « leur entière rémunération »prédit la Fifa.
« Une carrière dans le football ne doit pas être incompatible avec le fait d’être mère ou d’élever un enfant »souligne l’ancienne sélectionneuse Jill Ellis, qui a remporté deux Coupes du monde avec les États-Unis (2015, 2019) tout en élevant sa fille avec son compagnon.