La FIFA et la FIA menacent de quitter Paris
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La FIFA et la FIA menacent de quitter Paris

La FIFA et la FIA menacent de quitter Paris

« Même si la France est le berceau du sport automobile, la concurrence internationale, notamment en termes de coût du travail, et la mondialisation du sport fragilisent cette position »explique Xavier Malenfer, directeur des relations institutionnelles et internationales à la FIA dans un communiqué commun. « Sans précision, à travers la reconnaissance d’un statut spécifique aux fédérations sportives internationales, il y a peu d’espoir de voir les activités de la FIA se développer davantage, malgré tous les atouts incontestables de Paris »il continue.

« L’obstacle majeur identifié à cette attractivité française : l’absence de statut juridique propre pour les fédérations internationales »

FIFA, FIA et IFAF

Fin 2023, l’exécutif français a tenté de faire voter dans le budget 2024 une loi contenant des dispositions fiscales destinées à attirer en France les fédérations sportives internationales reconnues par le CIO, au premier rang desquelles le football. Depuis juin 2021, la FIFA, créée à Paris en 1904 et dont le siège est à Zurich en Suisse, dispose d’une antenne parisienne, chargée des relations avec les fédérations et de la coopération technique en faveur du développement du football. La capitale française abrite également un centre d’échange chargé notamment des mécanismes de solidarité. Une première étape avant éventuellement de déménager l’intégralité de son siège social en France.

Mais en décembre 2023, le Conseil constitutionnel a censuré ce régime fiscal avantageux, invoquant l’égalité devant les impôts et remettant ainsi en cause l’installation de ces fédérations.

« L’obstacle majeur identifié à cette attractivité française : l’absence de statut juridique propre pour les fédérations internationales. En droit français, elles ont le statut d’associations et ne peuvent être considérées ni comme des organisations internationales, ni comme des sociétés. Ce qui a des conséquences concrètes sur leurs activités, leur fiscalité et, in fine, sur leur intérêt à être en France. »expliquent la FIFA, la FIA et l’IFAF, la fédération internationale de football américain, réunies par Sporsora, qui rassemble les acteurs du sport, mardi soir, lors d’une conférence consacrée au statut des fédérations internationales.

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