Alors qu’il vient d’être élu meilleur arbitre du monde en
2024, François Letexier est déjugé aujourd’hui par
la FFF. Le choc entre Wilfried
Singo et Gianluigi Donnarumma qui a
laissé une belle marque au visage du portier italien n’avait
aucunement été sanctionné par l’arbitre français.
Le 18 décembre dernier, l’AS Monaco et le
PSG disputaient la 16e journée de Ligue
1 en avance, en raison du Trophée des
Champions programmé ce premier week-end du mois de janvier
2025. Les hommes de Luis Enrique l’avaient emporté
sur le score de 2-4 sur la pelouse du Stade Louis
II, mais avaient perdu leur gardien de but peu après la
premier quart d’heure. En effet, Gianluigi
Donnarumma a été violemment percuté par Wilfried
Singo, qui est arrivé semelle en avant sur le visage de
l’Italien. Ainsi, ce dernier s’est retrouvé au sol, ouvert à la
joue, et dans l’obligation de sortir après s’être fait poser des
agrafes sur le visage directement sur la pelouse. A la suite de
cette action, François Letexier, n’a pas jugé bon
d’exclure le défenseur monégasque, déjà averti d’un carton jaune à
ce moment du match. Une décision qui n’a pas manqué de faire
polémique, et aujourd’hui déjugée par la FFF.
Dans son rapport hebdomadaire, la plus haute instance du
football français explique : « Cette situation est très
difficile à juger, entre imprudence, absence d’intentionnalité,
manque de considération et mise en danger de l’intégrité physique
du gardien de but […] À l’analyse des images, l’attaquant joue
certes le ballon, mais son action met en danger l’intégrité
physique du gardien de but, eu égard à la semelle venant
directement impacter le visage de ce dernier […]. L’intervention de
l’assistance vidéo était attendue pour modifier la décision
initiale et exclure le joueur fautif« . Outre son
rapport, la FFF a également partagé les images du
camion VAR, occupé ce soir-là par Jérôme Brisard :
« Je ne t’enverrai pas (revoir les images ; NDLR). Il n’y
a pas d’extra-mouvement, il veut l’éviter, il saute par-dessus.
Malheureusement, il le tape… Les conséquences sont énormes, certes,
mais on ne peut rien faire« , soufflait-il à l’oreille de
François Letexier.