Mais la position de Starmer pourrait être plus périlleuse qu’il n’y paraît.
Luke Tryl, directeur du groupe de sondage More in Common, a déclaré que la vague d’histoires sur l’éthique avait le potentiel de « vraiment nuire » au Premier ministre car « une partie de l’attrait principal de Starmer était que (le public) le voyait comme l’antidote à la corruption qui a hanté le dernier gouvernement conservateur ».
Le parti travailliste est arrivé au pouvoir avec un pourcentage de votes nationaux historiquement bas, remportant un grand nombre de sièges avec seulement de très faibles majorités.
Le député travailliste moyen dispose désormais d’une majorité de 7 000 voix, contre 12 000 lors des dernières élections, selon une analyse du Tony Blair Institute, qui souligne qu’une variation de 4 % contre le Parti travailliste signifierait que le parti perdrait sa majorité en 2029.
En outre, l’électorat britannique s’est montré de plus en plus volatile ces dernières années. Le parti a déjà été touché dans les sondages réalisés depuis les élections, la moitié des électeurs se déclarant jusqu’à présent déçus par le gouvernement travailliste.
Les partis anti-politiques tels que Reform UK à droite et le Parti vert à gauche ne pourraient que profiter des faux pas des dernières semaines, prévient Tryl.
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