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Nouvelles

Champions Cup – Le fait du match Toulouse – Exeter : le Stade a su faire la différence dans les rucks et le jeu au sol

Face à des Anglais qui les ont grandement bouleversés dans le jeu au sol pendant plus d’une demi-heure, l’équipe toulousaine a d’abord su se blesser dans les mêlées, portant les Anglais à bout avant la grande cavalcade des trente dernières minutes. Parce que la victoire au rugby commence, encore et toujours, par un combat collectif…

C’est un trait de caractère qui se transmet de génération en génération, glorifié durant le quart de siècle de l’ère Guy Novès : le rugbyman toulousain a de la mémoire. Beaucoup de souvenirs… Ugo Mola a été le premier à l’appeler en conférence d’après-match suite à sa victoire victorieuse en huitièmes de finale face au Racing, rappelant qu’en 2020, son équipe« s’était changé dans une tente, sur un parking ». Mais au-delà de ce « contexte covid » assez particulier, il s’agissait aussi de «une leçon de rugby » que les Toulousains avaient reçu ce jour-là, comme l’a rappelé Cyril Baille samedi. Une leçon, oui, que les Stadistes avaient longtemps méditée, et qui fut la base de leur succès les années suivantes. En effet, ce jour-là, les hommes d’Ugo Mola ont été pris de plein fouet par le rythme de jeu imposé par les Chiefs, ultra-dominants dans le secteur du jeu au sol. Et une morale aussi évidente : sans tirs de balles rapides aux premiers points de rencontre, pas de jeu debout possible…

Indisciplinés puis révoltés, dans le sillage de Willis

Le problème ? C’est que les Anglais ont aussi de la mémoire, qui savaient bien que face à une formation aussi pénible que peut l’être le Stade toulousain dans ses compétitions, leur salut par une extrême précision et un engagement total dans les rucks (parfois à la limite, comme celui de Vintcent  » dédouanement » de Dupont). Et on ne peut pas dire que, durant la première demi-heure, leur plan orchestré autour d’un Christ Tshiunza fort comme le diable n’ait pas fait couler des sueurs froides dans le dos des supporters du Stade. Pas vraiment bien entrés dans leur match, derrière leurs supporters, les coéquipiers d’Antoine Dupont ont ainsi concédé la bagatelle de six penaltys, concédant un carton jaune de Mauvaka aussitôt sanctionné par l’un des mythiques penaltys de la main des Chiefs.

La puissance de Jack Willis a fait la différence face à Exeter.
La puissance de Jack Willis a fait la différence face à Exeter.
Patrick Derewiany

Au total, ce sont 16 points directement liés à la supériorité d’Exeter dans le jeu au sol que Toulouse a concédé, punis sans relâche par M. Busby. Même Jack Willis, si précis et précieux dans ses interventions face au Racing, a commis sa paire d’erreurs qui ont au moins eu le mérite de tirer la sonnette d’alarme, avec une tentative musclée en guise de demande de pardon. Et celui de l’équipe avec lui…

Cros, un concours si précieux

Ainsi, après la tentative de Willis de réaliser un exploit individuel, la dynamique a changé. Un premier contre-ruck de Paul Costes donne l’exemple (35e), suivi d’un magnifique concours de François Cros qui annihile une occasion d’essai après un rush phénoménal de Feyi-Waboso (38e), ou un turnover bienvenu après la sirène qui a permis à Toulouse de prendre l’avantage à la pause (17-16). Le plus dur était fait, il ne restait plus qu’à enfoncer le clou. C’est Kinghorn qui prenait les commandes en premier (47e) après une bonne séquence de pilonnage initiée par Antoine Dupont qui avait compris la nécessité de revenir à un jeu plus direct. L’encadrement ferait le reste, les entrées de Flament, Marchand, Neti et autres Ramos complétant le silence des Anglais physiquement balafrés, à l’image du pilier Painter ou Vintcent (parti avec commotion cérébrale). Premier essai d’Ahki après un deuxième relais décisif de Lebel (52e) tuant définitivement le suspense, avant la fantasia des trente dernières minutes que l’on connaît. Ce qui n’aurait évidemment jamais été possible sans ces 50 premières minutes de sale boulot…

Cammile Bussière

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