Vivre la feria de l’intérieur, c’est aussi vivre la nuit et affronter une foule animée jusqu’au petit matin…
J’avais entendu parler du bar Victor-Hugo comme d’un des hauts lieux de la féria de Pentecôte, mais rien ne m’avait vraiment préparé à ce que j’allais vivre.
Dès que midi sonne, je donne le début de « l’Intro » et le spectacle explose sous mes yeux : fumigènes et lumières partout, le tout couronné par l’arrivée de quatre danseurs qui envahissent le comptoir. L’énergie est palpable, électrique.
Une ambiance « folle »
Devant l’établissement, une foule massive se rassemble depuis la fin de l’après-midi. En ce samedi soir, on compte désormais des centaines de fêtards, unis par l’envie de faire la fête. Bières, sangrias, pastis et autres boissons circulent en permanence, et je me retrouve au milieu de cette effervescence, un verre à la main, le sourire aux lèvres.
Sur la plate-forme extérieure, sous le taureau, « l’emblème de Victor Hugo » Nicolas Delprat, propriétaire de l’établissement, me dit, les DJ se succèdent et tentent de maintenir une ambiance « folie ! » La musique résonne, envahit la foule, et je me laisse peu à peu emporter par le rythme. Chaque nouvelle pièce étant accueillie par des cris de joie, je me retrouve à mon tour à lever les bras avec les autres, complètement absorbée par la magie du moment. Mais les bousculades me ramènent à la réalité : celle du journaliste en immersion.
Clap de fin tôt le matin
Les heures passent sans que je m’en rende compte. Les rires sont nombreux, les conversations sont animées et, à ma grande surprise, aucun incident ne vient perturber la fête. La fumée continue de colorer l’air, ajoutant une touche presque surréaliste à cette nuit « ordinaire » pendant la foire. Chaque salle du bar offre une ambiance différente, et je navigue de l’une à l’autre, accompagnant DJ et danseurs tout en savourant les variations de style musical.
Épuisée, je me rends compte que cette soirée au bar Victor-Hugo est bien plus qu’une simple soirée. C’est une véritable immersion dans les coulisses de la feria de Nîmes, une plongée au cœur d’une culture festive et taurine où chaque instant est vécu avec intensité. Le bar Victor-Hugo n’est pas qu’un lieu de fête »,c’est l’un des cœurs battants de la feria« , un lieu où la magie opère grâce à une logistique acharnée, transformant une simple nuit en un souvenir inoubliable. »DONC ? Tu reviendras ?« , me dit quelqu’un en sortant du bar. A l’année prochaine !