Et si la divergence de politique monétaire entre l’Europe et les Etats-Unis prenait fin plus tôt que prévu ? Alors que de ce côté-ci de l’Atlantique, la Banque centrale européenne semble hésiter à procéder à un deuxième assouplissement monétaire en septembre – après celui de juin -, la Réserve fédérale pourrait passer à l’action dès la rentrée.
Pourtant, récemment, la Banque centrale américaine semblait plutôt prudente à l’idée de procéder à sa première baisse de taux, après avoir resserré sa politique monétaire avec une ampleur presque inédite pour lutter contre l’inflation. Son président Jerome Powell rappelait encore il y a deux semaines que des nouvelles encourageantes sur l’inflation seraient les bienvenues pour rendre plus aisée une décision de baisse des taux. Les marchés pariaient alors plutôt sur un desserrement de l’étau monétaire en novembre et pas avant.
