Après la disparition du jeune rugbyman Medhi Narjissi en Afrique du Sud, sa famille a décidé de saisir la justice. Selon l’avocat de la famille du jeune rugbyman international, le parquet d’Agen a été saisi en vue d’obtenir l’ouverture d’une procédure en « rechercher les causes de la disparition ».
« J’ai demandé au procureur de la République d’ouvrir une enquête pour connaître les causes de la disparition ce qui permettra au juge d’instruction d’entendre tous les membres de la direction », a-t-il ajouté. « Le signalement a été fait au parquet d’Agen, ville où réside Medhi Narjissi, a précisé Edouard Martial, avocat des parents et de la soeur du joueur, confirmant une information de Sud Ouest. Il était en déplacement avec l’équipe de France U18 en Afrique du Sud lorsque le drame s’est produit », précise le journal.
Edouard Martial souhaite que le président de la Fédération française de rugby (FFR) soit entendu, ainsi que « l’ensemble du groupe de l’équipe de France U18, et notamment les joueurs qui étaient dans l’eau. »
Le joueur du Stade Toulousain, formé à Agen et âgé de 17 ans, a été emporté par de forts courants alors qu’il participait à une séance de récupération sur la plage de Dias, près du cap de Bonne-Espérance. Un coéquipier qui a tenté en vain de le secourir a pu regagner la rive sain et sauf, a indiqué l’Institut national de sauvetage en mer (INSM).
« Nous savons déjà qu’une erreur a été commise, c’est-à-dire que nous n’aurions jamais dû permettre aux jeunes joueurs, mineurs, d’aller récupérer sur cette plage où, ce jour-là, il y avait des vagues de trois à quatre mètres, l’eau était très froide, et surtout, on sait qu’elle est extrêmement dangereuse », fustige le conseil des parents, ajoutant qu’il n’y avait pas « signal téléphonique » permettant « avertir les services d’urgence dès que possible ».
La FFR, qui a ouvert une enquête interne, a annoncé le 15 août que les missions des membres de l’encadrement de l’équipe de France U18 étaient temporairement suspendues.