la famille du jeune décédé s'exprime par la voix de son avocat
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la famille du jeune décédé s’exprime par la voix de son avocat

la famille du jeune décédé s’exprime par la voix de son avocat

Le jeune garçon touché à la tête lors de la fusillade survenue jeudi 31 octobre place de Coimbra dans le quartier des Couronneries, à Poitiers, n’a pas survécu à ses blessures et est décédé ce samedi midi. En fin d’après-midi, la famille d’Anis s’est exprimée à travers un texte lu par Yasmina Djoudi, avocate de la mère et de la famille de la victime.

« Ni ordure, ni trafiquant de drogue »

« Anis était un jeune garçon de 15 ans qui nageait depuis deux ans et qui jouait au football. Il fait ses études en première année au lycée Saint-Jacques-de-Compostelle de Poitiers.Yasmina Djoudi apprend La Nouvelle République Et Centre de presse.

Elle continue : « Contrairement à certaines allusions, il n’était ni un salopard ni un trafiquant de drogue. Il n’avait rien à voir avec ce trafic de drogue. Il est une victime collatérale d’un tragique drame. Anis ne faisait partie d’aucun gang, hormis celui de ses amis avec qui il avait rendez-vous ce soir-là pour fêter Halloween. »

Dans ce texte, l’avocat de la famille rappelle qu’il y avait aussi de nombreux enfants avec leurs parents au restaurant. « Anis n’était pas un jeune qui sortait indûment le soir. Il voulait juste passer un bon moment ce soir-là. »

Des amalgames « indignes » de la part des autorités

Toujours par l’intermédiaire d’un avocat, la famille déplore les confusions qui ont été faites avec l’affaire de Rennes. « Des fusions inacceptables, voire indignes des autorités qui les ont opérées »proclamé Me Yasmina Djoudi.

Elle continue : « De la part de ces autorités, la famille regrette l’absence de mots pour cette mère qui a perdu son enfant. De la part de ces autorités, elle regrette également la diffusion de fausses informations à une époque où Anis était entre la vie et la mort et où l’enquête n’en était qu’à ses débuts. »

Avant de terminer : « Toutes nos pensées doivent aller vers cette mère qui appelle à la contemplation et qui prie ceux qui pourraient être tentés de le faire, de ne pas ajouter à sa douleur en ternissant injustement la mort de son fils. »

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