La famille d’Hugo Auradou, accusé de viol aggravé avec Oscar Jegou, est arrivée en Argentine
Alors que le XV de France quittait l’Argentine au terme d’une tournée marquée par plusieurs scandales, la famille d’Hugo Auradou est arrivée à Mendoza, où le joueur est accusé de viol aggravé avec Oscar Jegou.
La fin d’un calvaire pour le XV de France. Même s’il est encore très loin d’avoir donné son épilogue. Au terme d’une tournée marquée par divers scandales, entre les propos racistes de Melvyn Jaminet et la mise en examen pour viols aggravés d’Oscar Jegou et Hugo Auradou, le XV de France a quitté l’Argentine, dans la nuit de dimanche à lundi, pour regagner Paris, où les joueurs et membres du staff sont attendus en début de soirée.
« Les familles sont très touchées »
Sauf bien sûr Oscar Jegou et Hugo Auradou qui sont toujours en détention à Mendoza en attendant la réponse à la demande de placement sous surveillance formulée par leurs avocats. Une audience devrait avoir lieu d’ici une dizaine de jours. Mathieu Brauge, manager du XV de France, restera sur place encore quelques jours pour suivre l’évolution du dossier des deux joueurs.
Des membres de la famille d’Hugo Auradou sont également arrivés dans la ville de l’ouest du pays, dont son père David Auradou, également ancien international français, et sa mère. Ils auraient reçu la visite de fonctionnaires fédéraux à leur arrivée à Buenos Aires, rapporte Midi Olympique. Les parents d’Oscar Jegou n’auraient pas pu faire le déplacement « pour des raisons de santé ». La tante du joueur pourrait rejoindre les parents d’Hugo Auradou dans les prochains jours.
« Nous ne voulons pas nous prononcer sur la place et le rôle des familles. Nous voulons les protéger. Les familles sont très affectées. Mais elles vont essayer de rentrer en contact avec leurs enfants », a confié l’avocat des joueurs, Antoine Vey, au bihebdomadaire.
Hugo Auradou et Oscar Jegou sont accusés par une femme de 39 ans d’agression et de violences sexuelles, dans la nuit du 6 au 7 juillet dans un hôtel de Mendoza, où séjournaient les joueurs et le staff du XV de France après leur victoire lors du premier test-match contre les Argentins (28-13). S’ils ont reconnu avoir eu « une relation sexuelle consentie » avec la victime présumée, hospitalisée en fin de semaine en raison d' »une décompensation générale du corps », ils ont « fermement nié toute forme de violence ». Ils encourent une peine de huit à vingt ans de prison.