Les choses ne s’arrangent pas pour l’OL. Après sa lourde défaite à Rennes le week-end dernier (0-3), Lyon s’est à nouveau incliné samedi lors de la 2e journée de Ligue 1 face à Monaco (0-2).
Le 200e match de l’OL au Groupama Stadium restera malheureusement historique. Face à Monaco lors de la 2e journée de Ligue 1 samedi, les Lyonnais se sont inclinés 2 buts à 0 avec… un seul petit tir cadré (d’Abner), dans le temps additionnel de la première période. Une défaite logique mais inquiétante après le lourd revers à Rennes (0-3) en début de championnat le week-end dernier.
Très actif en ce début de mercato estival qui s’achèvera le 30 août à 23 heures, avec les arrivées de Georges Mikautadze et Moussa Niakhaté, l’OL doit s’activer avec les départs pour renflouer les caisses. Et alors que le temps presse, le club a décidé de se créer un loft dans l’espoir de se débarrasser de quelques indésirables. Parmi eux, six joueurs dont Dejan Lovren, Paul Akouokou et plus récemment Rayan Cherki.
Une situation qui pèse sur l’équipe de Pierre Sage. « Aujourd’hui, la dynamique humaine et relationnelle dans le vestiaire est bousculée. Nous sommes dans la dernière ligne droite (du mercato) et beaucoup de joueurs se posent des questions sur leur situation et celle de certains de leurs partenaires », a révélé l’entraîneur des Gones en conférence de presse après le match.
« Angoisse chez certains », « animosité chez d’autres »
« De toute façon, on arrive au bout et j’ai hâte que ces choses se terminent et qu’on sache vraiment avec quel groupe on va pouvoir travailler. Et pour eux, qu’ils sachent aussi avec quels partenaires ils vont pouvoir préparer ces compétitions », a-t-il ajouté. La semaine dernière, le latéral anglais Clinton Mata avait déjà évoqué l’impact de la situation sur les joueurs : « On reste humain avant tout, ce n’est pas agréable de voir certains joueurs mis à l’écart, mais on ne peut rien y faire ».
Au-delà de l’aspect humain, cette incertitude perturbe aussi le bon fonctionnement de l’équipe sur le terrain. « Cela a un impact sur la manière dont on prépare nos matchs, et donc sur nos semaines d’entraînement. C’est notre quotidien et il y a quelque chose au-dessus de nos têtes qui est lourd, qui crée peut-être un peu d’anxiété chez certains, un peu d’animosité chez d’autres », confie Pierre Sage.
Malgré ce contexte peu propice pour aller de l’avant, le coach français ne veut pas se laisser abattre : « Je les ai aussi renvoyés à notre devoir – je m’inclus dans ce conseil : aujourd’hui, peu importe où nous serons demain, le plus important est de rester concentrés sur l’objectif du club pour lequel nous jouons et nous entraînons. »
La saison dernière déjà, les Lyonnais avaient connu un début de championnat très difficile avec une série de défaites et un premier point pris seulement mi-septembre. Il leur avait fallu attendre la 12e journée pour signer un premier succès mi-novembre, et encore un mois pour s’imposer à domicile pour la première fois de la saison. Si le début de saison n’a pas encore viré au cauchemar, l’OL aime décidément se compliquer la vie.