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la douleur des électeurs de Kamala Harris évoquée avec émotion par ce commentateur

Capture d’écran de CNN L’émotion du commentateur Van Jones sur CNN après la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, le 5 novembre 2024.

Capture d’écran de CNN

L’émotion du commentateur Van Jones sur CNN après la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, le 5 novembre 2024.

ÉTATS-UNIS – Choc et émotion. Ces deux sentiments ont été clairement exprimés sur CNN, mardi 5 novembre, par Van Jones, commentateur politique et ancien conseiller de Barack Obama, après l’annonce de l’inévitable victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine.

« Je pense à tous les gens qui ne font partie d’aucune élite et qui souffrent ce soir. Il y a des femmes afro-américaines (…) qui ont essayé de voir grand ces deux derniers mois. Et ce soir, ils échangent beaucoup d’espoir contre beaucoup de douleur. »regrette-t-il, ému. Vous pouvez réécouter sa chronique ci-dessous (en anglais).

« Ils pensaient que peut-être cette fois, l’un d’entre eux serait jugé digne. Et encore une fois, ils ressentent ce rejet, et ça fait mal, continue-t-il. Ils pensaient qu’ils seraient capables de redresser un peu leurs épaules, peut-être de respirer pour la première fois et de se sentir enfin à leur place. (…) Il leur sera plus difficile demain de relever la tête. »

La communauté LGBT et les migrants vont « en payer le prix »

Le militant cite ensuite les personnes issues de la communauté LGBT et les sans-papiers qui souffriront le plus du retour du républicain à la Maison Blanche. « Ce n’est pas l’élite qui en paiera le prix. Ce sont ces gens qui se sont réveillés ce matin avec un rêve et se sont couchés avec un cauchemar. » insiste-t-il.

Déjà en 2016, lorsque Hillary Clinton avait été battue par Donald Trump, Van Jones avait exprimé son inquiétude, se souvient Variété.  » « C’est en partie une réaction des Blancs contre un président noir, et c’est ce qui fait mal. » dit-il à l’époque. Il avait également appelé le républicain à rassurer tous ceux qu’il avait offensés en étant le « président de tous (les Américains) ».

Kamala Harris a été largement battue par Donald Trump, qui a récolté 294 voix électorales à l’heure où nous rédigeons ces lignes alors que plusieurs États n’ont pas encore publié leurs résultats. Il vous en faut 270 pour gagner. Le républicain retrouvera donc la Maison Blanche après son investiture qui aura lieu le 20 janvier.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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