La double vie des « Parseillais » qui vivent entre Marseille et Paris
Certains, plutôt « cadres dynamiques » comme on les appelait à l’époque, sont apparus les week-ends à Marseille et dans la région, il y a deux décennies, avec l’arrivée du TGV. Puis le mouvement s’est essoufflé, Marseille traînant sa mauvaise réputation. Mais les confinements poussant à l’introspection, l’avènement du télétravail et le « battage médiatique » autour de notre ville, si belle et rebelle, ont relancé cette migration.
Un pied à Paris, l’autre à Marseille : ces « Parseillais » en mouvement pendulaire, qu’aucune institution ne sait compter, et contrairement aux Marseillais accros à leur métier parisien, s’offrent au prix de quelques sacrifices, comme l’analyse le spécialiste de l’art de vivre. Jean-Laurent Cassely, « Le meilleur des deux mondes« .
Julien, 51 ans
Julien et sa compagne sont de purs Parisiens. « Mais il y a 7 ans, elle a craqué, elle n’en pouvait plus du gris parisien« , raconte-t-il. Heureusement, sa femme a décroché une opportunité dans son groupe, La Poste.